•  Au nom d'Allah Le tout miséricordieux Le trés miséricordieux

     

    l-islam-une-dictature-nazis-facisme-fachiste-ideologie-dan.png Ceci est à la base une réponse à un mail d'un lecteur (qui a laissé une fausse adresse..) et à la même occasion, à tous les gens qui assimilent l'islam à une dictature, voir une idéologie naziste, fachiste .. en bref un  précepte dévalorisant !

     

    et aussi un message à ceux qui s'imaginent que c'est une religion que de contraintes et d'interdits !!

     

    commençons déjà par éclaircir certains termes :

     

    Une idéologie est, au sens large, la science d'un système d'idées imaginées. L'idéologie s'accompagne de croyances, de notions, d'opinions, de convictions et est parfois constituée en doctrine.

    Le terme véhicule couramment une connotation péjorative et désigne alors un ensemble de spéculations, d'idées vagues et mystérieuses qui prône un idéal irréaliste et justifie des actions radicales. wikipédia

    ps : Lorsqu'ils(1) parlent d'islam, Notez que c'est toujours à connotation péjorative, c'est pour cela qu'il utilisent souvent cette formule qui fais peur " l'islam cette idéologie.." et les médias qui cultivent l'art du "ism"et du "ist" avec terrorisme, fondamentaliste, salafiste, ... bref vous connaissez le refrain.

     

    le fascisme (entendu aussi fachisme) ,

    Le fascisme (en italien fascismo) est un mouvement politique italien apparu en 1919. Très utilisé, le terme a par la suite pris un sens beaucoup plus large, Il s'est étendu à tout mouvement politique s'appuyant sur un pouvoir fort, les métiers organisés en corporations, l'anticapitalisme, le militarisme, l'exaltation du sentiment nationaliste, le rejet des institutions démocratiques et libérales, la répression de l'opposition et un contrôle politique extensif de la société civile. Le nazisme s'est en partie inspiré du fascisme. wikipédia

     

    Le nazisme, ou national-socialisme (en allemand : Nationalsozialismus), est l'idéologie politique du NSDAP, parti politique fondé en Allemagne en 1920 et dirigé par Adolf Hitler. Le nazisme est le seul type de fascisme incorporant à la fois racisme biologique et antisémitisme. Cette vision du monde divisait hiérarchiquement l'espèce humaine en races, hiérarchie au sommet de laquelle se situait la « race aryenne »[...]En effet, l'antisémitisme officiel du régime nazi, dès 1933, l'élimination des handicapés et la persécution des opposants, des homosexuels, des Gitans, etc. se concrétisèrent par l'installation, dès 1933, des premiers camps de concentration en Allemagne. Cette politique ne fit que s'amplifier jusqu'à 1945. Ainsi, plus de dix millions de personnes périrent dans les camps de concentration et d'extermination nazis, dont une majorité de Juifs . wikipédia

     

    Aprés avoir lu ces définitions, comment peut t'on comparer l'islam à une idéologie qui prône: le racisme, l'injustice, le mauvais traitement, la torture, l'extermination, le massacre, Le nationalisme.. et bien d'autres convictions absurdent et contraires à notre religion !

     

    Définition de la Charia : Quand Adam a désobéit à son Seigneur, Gloire à Lui, Il l'a fait descendre à la Terre et a dit : "Descendez d'ici, (Adam et Eve), [Vous serez] tous (avec vos descendants) ennemis les uns des autres. Puis, si jamais un guide vous vient de Ma part, quiconque suit Mon guide ne s'égarera ni ne sera malheureux. Et quiconque se détourne de Mon Rappel, mènera certes, une vie pleine de gêne, et le Jour de la Résurrection Nous l'amènerons aveugle au rassemblement " (20:123-124). Ce Verset met en évidence l'importance de suivre la Charia en tant que seul moyen pour prévenir à la fois l'égarement dans la vie d'ici-bas et le châtiment dans l'au-delà.

     

    La Charia est l'ensemble des lois imposées par Allah et révélées aux Messagers, régissant toute la vie humaine depuis la naissance jusqu'à la mort. Elle traite aussi bien les sujets d'ordres dogmatiques et spirituels que sociaux et temporels. L'être humain en a absolument besoin pour mener une vie pure et agréable. Néanmoins, le diable a pu égarer un nombre important de descendants d'Adam en les incitant à inventer de nouvelles lois, développant ainsi le mal, l'injustice et la corruption. En comparant le résultat de l'application de la Charia à l'âge d'or de l'Islam avec celui des lois dites "modernes", nous voyons clairement la différence : face à la lumière, la justice, et la bienséance que représente la Charia, l'obscurantisme, l'injustice et la corruption représentent les sociétés d'aujourd'hui.

     

    Si l’on compare la Charia avec les préceptes des religions abrogées (christianisme et judaïsme), on constate que la Charia révélée au Muhammad (bénédiction et paix sur lui), est la meilleure. En effet, elle ne cause aucune gêne, au contraire, elle est la source de bonheur. Allah, Gloire à Lui, dit :

    " Et luttez pour Allah avec tout l'effort qu'Il mérite. C'est Lui qui vous a élus ; et Il ne vous a imposé aucune gêne dans la religion, celle de votre père Abraham, lequel vous a déjà nommés ‹Musulmans› avant (ce Livre) et dans ce (Livre), afin que le Messager soit témoin contre vous, et que vous soyez vous-mêmes témoins contre les gens. Accomplissez donc la Salat, acquittez la Zakat et attachez-vous fortement à Allah. C'est Lui votre Maître. Et quel Excellent Maître! Et quel Excellent soutien! " (22:78).

    De plus, la Charia est complète comme Allah dit :

    " Et Nous avons fait descendre sur toi le Livre, comme un exposé explicite de toute chose, ainsi qu'un guide, une grâce et une bonne annonce aux Musulmans. " (16:89).

     

      Extrait du livre : Woujoub Tatbiq Al-Houdoud Ash-Shar'iya

     

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    Celui qui médite sur ce qui va suivre, comprendra que tout ce que la législation islamique venant du Seigneur des mondes ordonne est en totale harmonie avec la raison !! et c'est cela la grandeur de cette religion et qui démontre sa véracité !

     

     
    1. Le musulman adore un dieu unique qui n’a point d’associé et qui possède les plus beaux noms, les attributs sublimes. Ceci réalise l’unité de l’orientation et de l’objectif du musulman. Celui-ci place sa confiance en Son Maître et Créateur, s’en remet à Lui, brigue Son aide, Son assistance et Son soutien. Il croit que Son Maître est omnipotent et n’a besoin ni d’une épouse ni d’un enfant, et Il a créé les cieux et la terre et que c’est Lui qui donne la vie et donne la mort et Il est le Créateur pourvoyeur de subsistance. Le serviteur sollicite la subsistance auprès de Lui, l’Audiant, le Répondant. Le serviteur l’invoque et espère Son exaucement puisqu’Il est prompt à accepter le repentir, comme Il est le pardonneur, le miséricordieux. Le serviteur se repent à Lui quand il commet un péché et une négligence dans la pratique du culte de son Maître, l’Omniscient, l’Informé de tout, l’Omniprésent qui connaît les intentions et les secrets profonds. Ceci pousse le serviteur à avoir honte de commettre le péché qui consiste à se faire injustice ou à le faire à autrui. Car il sait que son Maître est au courant de ce qu’il fait comme il sait que son Maître est sage et connaisseur du mystère. C’est pourquoi le serviteur a confiance dans le choix que le Maître fait pour lui et dans le décret divin le concernant puisqu’il sait que Son Maîre ne le lèse pas et que tout jugement établi à son encontre est un bien, même si le serviteur ne saisit pas la sagesse qui y préside.

    2. Les effets des pratiques cultuelles musulmanes sur le musulman.

    La prière crée un lien entre lui et son Maître. Quand il s’y engage avec révérence, il éprouve la quiétude, la tranquillité et le repos parce qu’il s’appuie sur un pilier très solide qui est Allah, le Puissant, le Majestueux. C’est pourquoi le Prophète de l’Islam, Muhammad (bénédiction et salut soient sur lui) disait : « Permettez-nous de nous reposer dans la prière » Quand une affaire le troublait, il avait recours à la prière. Quand une personne confrontée à une épreuve expérimente la prière, elle ressent un secours procurant de la patience et de la consolation devant son épreuve. Cela s’explique par le fait que le prieur récite dans sa prière les paroles de son Maître. Or les effets de ces paroles sont incomparables aux effets de la répétition d’une parole humaine. Si le discours de certains psychiatres peut s’avérer réconfortant et décompressant, que dire du discours de Celui qui a créé le psychiatre?

    Quant à la zakate, un des cinq piliers de l’Islam, elle débarrasse l’homme de l’avarice, l’habitue à la générosité notamment à l’aide aux pauvres et aux nécessiteux, et lui procure, à l’instar des autres pratiques cultuelles, une récompense qui lui sera utile au jour de la Résurrection. Elle ne constitue pas un fardeau financier comparable aux impôts humains, dans la mesure où elle ne représente que 25/1000 du bien concerné. Le vrai musulman l’acquitte volontiers et ne cherche pas à s’y dérober, même si personne ne le poursuivait pour cela.

    Quant au jeûne, il consiste à s’abstenir du manger, du boire et des rapports intimes pour observer le culte d’Allah, manifester sa conscience du besoin des affamés et des frustrés et se rappeler les bienfaits du Créateur envers les créatures notamment une récompense inqualifiable.

    Quant au pèlerinage à la Maison sacrée construite par Abraham (psl), il constitue une exécution de l’ordre d’Allah, offre l’occasion de faire des prières assurées d’exaucement et permet de faire la connaissance de musulmans venus des quatre coins du globe.

    3. L’Islam recommande tout bien, interdit tout mal et prône la pratique d’un ensemble de règles de conduite et de belles vertus comme la véracité, la clémence, la retenue, la douceur, l’humilité, la pudeur, le respect de la promesse, la dignité, la compassion, l’équité, le courage, la patience, la disponibilité (aux autres), la probité, le désintéressement, la bienfaisance, la tolérance, l’honnêteté, la gratitude et la maîtrise de soi (en cas de colère).

    L’Islam recommande la piété filiale, le bon entretien des relations de parenté, l’assistance aux sinistrés, le bon traitement du voisin, la bonne gestion des biens de l’orphelin, la compassion envers le petit, le respect pour le vieux, la douceur dans le traitement des domestiques et des animaux, l’enlèvement des ordures, la bonne parole, le pardon, la renonciation à la punition à partir d’une position de force, le bon conseil donné par un musulman à un autre, la satisfaction des besoins des musulmans, accorder au débiteur en difficulté, la pratique de l’altruisme et du partage, le consolation (des autres), sourire aux gens, s’enquérir de l’état des malades, secourir l’opprimé, offrir des cadeaux aux compagnons, bien traiter l’hôte, bien se comporter à l’égard de l’épouse, assurer l’entretien vital de sa conjointe et de ses enfants, diffuser le salut (salam) et demander la permission avant d’entrer dans une maison, afin de ne pas violer l’intimité de ses habitants.

    Si certains non musulmans accomplissent certaines de ces choses là, ils les font à titre de règles générales de bienséance. Mais ils n’en espèrent ni rétribution ni récompense (divine), ni succès ni bonheur dans l’au-delà.

    Quant aux interdits de l’Islam, on constate qu’ils visent toujours un intérêt individuel ou social. Toutes les prohibitions versent dans le sens des relations liant le fidèle à son Maître d’une part et à son prochain d’autre part.

    Prenons ces nombreux exemples pour illustrer notre propos :

    L’Islam a interdit le shirk (le polythéisme) donc l’adoration d’une divinité autre qu’Allah, et enseigne que l’adoration d’une telle divinité conduit au désastre et au malheur.

    Il a interdit encore la fréquentation des devins ou autres prédicateurs d’avenir et l’acceptation de leur déclaration. De même, il a interdit la pratique de la magie utilisée pour réunir ou séparer deux personnes. Il exclut aussi la croyance en l’influence des astres et des planètes sur les événements et la vie humaine. Il interdit encore le fait d’insulter le temps puisque c’est Allah qui en assure la gestion. Il en est de même du fait de tirer un mauvais augure (de certains phénomènes).

    Il interdit encore l’annulation des œuvres par le désir de se faire voir ou entendre ou le fait de rappeler un bienfait au bénéficiaire .

    Parmi les autres proscriptions musulmanes figure ce qui suit :

    - s’incliner ou se prosterner en signe de révérence à l’endroit d’un autre qu’Allah ;

    - s’asseoir avec les hypocrites pour manifester l’approbation de leur compagnie;

    - invoquer la malédiction ou la colère divine ou l’entrée en enfer contre quelqu’un ;

    - uriner dans une eau stagnante ;

    - se soulager sur un chemin ou dans une ombre utilisée par les gens ou autour d’un abreuvoir ou en s’orientant vers La Mecque ou en lui tournant le dos (ceci s’applique aussi à l’urine) ;

    - tenir le sexe à la main droite en urinant ;

    - saluer une personne qui se débarrasse ;

    - plonger ses mains dans l’eau avant de les laver après son réveil ;

    - effectuer des prières surérogatoires au lever du soleil, au zénith et au coucher du soleil, car celui-ci se couche entre les deux cornes de Satan ;

    - prier sous la pression de l’urine, de la défécation ou de la pète, tout cela étant de nature à perturber le prieur et à le détourner de la révérence requise. ;

    - élever la voix au cours de la prière de façon à nuire aux autres et poursuivre les prières nocturnes en cas de somnolence car l’on doit alors dormir puis se réveiller plus tard pour prier, et le fait de prier toute la nuit de manière ininterrompue ;

    - mettre fin à sa prière en cas de doute portant sur la réalité de la cause d’interruption, tant qu’on n’aura pas entendu un son ou senti une odeur ;

    - effectuer une opération d’achat ou de vente ou de recherche d’un objet perdu à l’intérieur des mosquées parce que celles-ci constituent des lieux de culte et de rappel d’Allah dans lesquels il ne convient pas de s’occuper de choses mondaines;

    - presser le pas en allant participer à la prière car l’on doit marcher calmement et dignement ;

    - rivaliser dans la décoration des mosquées avec l’usage de couleurs rouge et jaune et des mosaïques ainsi que tout ce qui distrait les fidèles de la prière ;

    - observer un jeûne ininterrompu ;

    - construire sur les tombes, les surélever, s’asseoir là-dessus, marcher avec des chaussures entre les tombes, les éclairer, écrire là-dessus, les vider de leur contenu et les transformer en mosquée ;

    - pleurer un mort à force de cris, se déchirer les vêtements, déployer les cheveux à l’occasion du décès d’une personne, annoncer un décès à la manière anté-islamique. Mais la seule annonce du décès ne représente aucun inconvénient ;

    - se nourrir de riba (intérêt bancaire) et pratiquer toutes sortes de vente impliquant ignorance, tromperie ou tricherie ;

    - la vente du sang, du vin, du porc, des idoles et de tout objet dont l’usage est interdit par Allah car l’échange de son prix est interdit ;

    - surenchère de la part d’une personne qui ne désire pas acheter comme cela arrive dans le cadre de beaucoup d’opérations de vente aux enchères ;

    - la dissimulation des défauts d’une marchandise exposée en vente ;

    - vendre un objet avant d’en disposer ou avant de le réceptionner ;

    - effectuer une vente sur une autre ou un achat sur un autre ou une négociation sur une autre ;

    - vendre des fruits avant leur maturité et avant qu’ils ne soient à l’abri d’une avarie;

    - usage d’instruments de mesure et de pesage défectueux (par mauvaise foi) ;

    - vendre sa part d’un terrain, d’un champ de dattiers ou d’une propriété similaire avant d’en proposer l’achat à son associé ;

    - manger les biens de l’orphelin injustement ;

    - pratiquer les jeux de hasard ou se nourrir de leurs fruits ;

    - recourir à l’usurpation et à la pratique de la corruption active et passive ;

    - piller ou spolier les biens des autres ;

    - saisir les biens des autres pour les aliéner ;

    - acheter une marchandise à un prix inférieur à son prix normal (malgré le propriétaire) ;

    - dissimuler un objet perdu pour s’en emparer ;

    - ramasser un objet perdu sans avoir l’intention de l’annoncer ;

    - pratiquer la tricherie sous quelque forme que ce soit ;

    - contracter une dette avec l’intention de ne pas la payer ;

    - s’emparer d’une partie quelconque des biens de son frère musulman malgré lui  ; ce que l’on prend grâce à l’épée de la pudeur est interdit (ce que l’on oblige quelqu’un à donner par l’intimidation) ;

    - accepter l’abandon du mariage et la castration ;

    - épouser deux sœurs à la fois ou une femme avec sa nièce ou sa tante maternelle ou paternelle, peu importe que le mariage soit contracté avec la plus âgée avant la moins âgée ou inversement, de peur que cette attitude ne provoque la rupture de liens de parenté ;

    - établir des mariages compensatoires : l’on dit par exemple à quelqu’un : marie-moi ta fille ou ta sœur, je te marie ma fille ou ma sœur, de sorte qu’une femme en compense une autre. Ceci est injuste et interdit ;

    - contracter le mariage provisoire qui ne lie les deux partenaires que pour une période déterminée ;

    - avoir les rapports intimes pendant les règles menstruelles ;

    - utiliser la voie anale dans l’acte sexuel ;

    - demander la main d’une femme déjà engagée dans les fiançailles avant que le premier fiancé n’abandonne son projet ;

    - marier une femme adulte avant de la consulter ou une jeune fille sans sa permission ;

    - utiliser l’expression « bi rafa wal-banîna » dans les félicitations adressées aux nouveaux mariés parce que c’est une coutume antéislamique qui exprimait la haine pour les filles ;

    - dissimuler son état de grossesse en cas de divorce;

    - évoquer en public les jouissances intimes que les conjoints se procurent mutuellement ;

    - détourner une femme de son mari ;

    - jouer avec le divorce ;

    - demander à un homme de divorcer d’avec sa femme pour pouvoir l’épouser ;

    - dépenser des biens de son mari sans son autorisation ;

    - abandonner le lit de son mari sans son autorisation ; car les anges maudissent la femme qui se comporte ainsi sans une excuse valable ;

    - épouser la femme de son père ;

    - avoir des rapports sexuels avec une femme enceinte des œuvres d’un autre ;

    - pratiquer le coït interrompu avec une femme libre sans son autorisation ;

    - arriver chez sa femme nuitamment et par surprise en cas de retour d’un voyage ; s’il les informe de l’heure de son retour, il n’y a pas d’inconvénient ;

    - s’emparer d’une partie de la dot remise à sa femme sans sa permission;

    - porter préjudice à la femme pour l’obliger à se racheter ;

    - pratiquer l’exhibitionnisme féminin;

    - exagérer dans l’excision ;

    - accueillir un homme dans la maison du mari sans sa permission ; mais une permission générale non contraire à la loi suffit dans ce domaine ;

    - séparer une femme de son enfant ;

    - se délecter dans la permissivité ;

    - fixer longuement une femme étrangère ;

    - regarder une femme étrangère de façon successive ;

    - manger une bête morte noyée, étouffée  ou assommée ou victime d’une chute;

    - consommer du sang, de la viande du porc ou celle  d’une bête égorgée sans la mention du nom d’Allah ou avec le mention du nom d’un autre ;

    - consommer ce qui est égorgée en l’honneur des idoles ;

    - consommer la chair de toute bête qui se nourrit de saleté ; il en est de même de son lait ;

    - consommer une bête féroce dotée de molaires, un oiseau à griffes ainsi que l’âne;

    - priver un animal de la nourriture jusqu’à sa mort ;

    - utiliser l’ongle et la dent pour tuer une bête ;

    - égorger une bête devant une autre ;

    - aiguiser un couteau devant une bête afin de l’égorger ;

    A propos de l’habillement et de la parure, etc, il est interdit de :

    - se livrer au gaspillage sur l’habillement ;

    - porter des bijoux en or pour les hommes ;

    - rester nu ;

    - se promener nu ou dévoiler ses cuisses ;

    - porter des vêtements trop longs, les traîner en signe d’orgueil et porter un habit qui attire particulièrement l’attention ;

    - faire un faux témoignage ;

    - porter atteinte à l’honneur des femmes chastes ;

    - porter atteinte à l’honneur d’une personne innocente ou la calomnier ;

    - se moquer de quelqu’un par le geste ou par un clin d’œil ;

    - échanger de mauvais sobriquets, se livrer à la médisance, au colportage, à la raillerie à l’égard des musulmans, à s’enorgueillir pour sa naissance et à mettre en cause la généalogie de quelqu’un ;

    - se livrer à l’insulte, aux injures, aux propos obscènes et dégradants ;

    - élever la voix pour proférer de mauvaises paroles sauf pour une personne victime d’injustice ;

    - mentir notamment dans le cadre du rêve tel que le fait de prétendre avoir fait un rêve pour se donner un mérite ou réaliser un profit matériel ou pour intimider un ennemi ;

    - se surestimer ;

    - tenir un entretien secret à deux en mettant une troisième personne à l’écart car ce comportement peut attrister cette dernière ;

    - maudire un croyant ou une personne qui ne le mérite pas ;

    - injurier les morts ;

    - invoquer la mort pour quelqu’un ou la souhaiter pour soi-même en raison d’un mal que l’on a subi ;

    - prier contre soi-même, contre ses enfants, ses domestiques et ses biens ;

    - manger des mets qui se trouvent devant un autre ;

    - manger des mets qui se trouvent au milieu de plat ;

    - ne pas manger les mets qui se trouvent sur son côté, car c’est la partie bénie ;

    - boire à partir d’une partie cassée du récipient, pour ne se faire du mal ;

    - boire de la bouche d’un outre (ou bouteille) ou y exhaler ;

    - manger alors qu’on est couché sur son ventre ;

    - s’asseoir devant une table autour de laquelle le vin est consommé ;

    - laisser du feu allumé dans la maison quand on va se coucher ;

    - dormir en tenant à la main une petite tasse comme un outre ;

    - s’endormir couché sur le ventre ;

    - raconter ou expliquer le mauvais rêve qui résulte d’une manipulation satanique ;

    - tuer une âme injustement ;

    - tuer ses enfants par crainte de la pauvreté ;

    - recourir au suicide, à la fornication, à l’homosexualité, à la consommation du vin, à sa fabrication, à son transport et à sa vente ;

    - satisfaire les gens de façon à susciter la colère d’Allah ;

    - élever le ton devant les père et mère ou leur dire : fi !

    - rattacher la filiation d’un enfant à un autre que son père ;

    - punir par le feu ;

    - brûler des personnes vivantes ou mortes ;

    - tuer et découper des morceaux de la victime ;

    - aider à faire le faux et à coopérer dans le péché et l’agression ;

    - obéir quelqu’un dans la désobéissance à Allah ;

    - prononcer un serment mensonger ;

    - prononcer un serment intentionnellement mensonger;

    - écouter une conversation sans l’autorisation de ses auteurs ;

    - regarder les parties honteuses de quelqu’un ;

    - s’arroger quelque chose que l’on ne mérite pas ;

    - se prévaloir de ce que l’on n’a pas ;

    - vouloir être loué pour une action que l’on n’a pas faite ;

    - chercher à savoir ce qui se passe à l’intérieur d’une maison sans l’autorisation de ses occupants ;

    - gaspiller ;

    - prononcer un serment pécheur ;

    - espionner ;

    - avoir une mauvaise opinion des pieux et des pieuses ;

    - adopter une attitude marquée par la haine, la jalousie et la rupture ;

    - persister dans le faux ;

    - afficher l’orgueil, la fierté, l’ostentation, la surestimation de soi, la joie excessive et l’allégresse poussée à outrance ;

    - récupérer son aumône, même par l’achat ;

    - faire travailler un employé sans lui payer son salaire ;

    - faire preuve d’iniquité dans les donations faites à ses enfants ;

    - faire un testament portant sur la totalité de ses biens, de sorte à laisser ses héritiers pauvres, un tel testament ne peut être exécuté que jusqu’à concurrence du tiers ;

    - entretenir de mauvais rapports avec ses voisins ;

    - établir un testament de façon discriminatoire ;

    - boycotter un musulman au-delà de trois jours sans une cause légalement admissible ;

    - lancer un caillou à l’aide deux de ses doigts parce que cela pourrait faire mal en cas d’atteinte de l’œil ou d’une dent ;

    - établir un testament au profit d’un héritier, car Allah a donné aux héritiers leurs droits ;

    - brandir une arme devant son frère musulman ;

    - dégainer une épée et se promener avec, de peur de faire du mal (à quelqu’un) ;

    - séparer deux marcheurs sans leur consentement ;

    - rejeter un cadeau en l’absence d’une appréhension bien fondée ;

    - dépenser avec excès ;

    - remettre des biens à des prodigues ;

    - souhaiter récupérer les biens dont Allah a gratifié d’autres hommes ou femmes ;

    - rendre ses aumônes nulles en les faisant accompagner par la nuisance à l’égard du bénéficiaire ;

    - dissimuler un témoignage ;

    - imposer une contrainte (injuste) à un orphelin ;

    - chasser un quémandeur ;

    - se soigner par un médicament impur, car Allah n’a pas placé la guérison des membres de la Umma dans ce qu’Il leur a interdit ;

    - tuer les femmes et les enfants en cas de guerre ;

    - s’enorgueillir devant les autres ;

    - ne pas tenir sa promesse ;

    - violer son engagement ;

    - solliciter les gens sans nécessité ;

    - terroriser son frère musulman ou s’emparer de son bien, que ce soit de façon plaisante ou sérieuse ;

    - récupérer son présent ou sa donation sauf s’il s’agit d’un bien offert par le père à son fils ;

    - pratiquer la médication sans expérience ;

    - tuer la fourmille, l’abeille et la huppe ;

    - regarder les parties honteuses d’autrui ;

    - s’asseoir entre deux personnes sans leur permission ;

    - ne saluer que ceux que l’on connaît, car on doit saluer tout le monde ;

    - faire de son serment un prétexte pour ne pas conduire une bonne action, car on doit faire le bien et expier le serment ;

    - trancher un litige opposant deux adversaires tout en étant en colère et juger en faveur de l’un avant d’entendre les arguments de l’autre ;

    - traverser un marché en emportant des objets potentiellement nuisibles aux musulmans, tels que les instruments tranchants non couverts ;

    - déplacer quelqu'un pour occuper sa place ;

    - ne pas quitter son frère en religion avant de demander sa permission... entre autres ordres et interdits prescrits pour assurer le bonheur de l’humanité. Avez-vous jamais vu ou connu, ô lecteurs, une religion comme celle-ci ?
     

     

    ps : les politiciens, au lieu de s'en prendre aux musulmans en pondant des lois absurdes, et qui trahissent leurs propres convictions (2) , devraient plutôt s'inspirer de la loi islamique pour résoudre leurs problèmes .. 

     

    __________

     

    (1) Les détracteurs

     

     (2)Article 18 déclaration universelle des droits de l'homme : Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.

     

     

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    Le but d’apprendre les annulations de l’Islam est de se préserver déja soi-même ..

     

     

     

    La premiére annulation : Le polythéisme ou l'association dans l'adoration

     

    La Deuxième annulation : Prendre des intermédiaires entre nous et Allah

     

    La Troisième annulation : Ne pas déclarer mécréants les associateurs ou douter de leur mécréance ou agréer leurs croyances

     

    La Quatrième annulation : Croire qu’il y a une voie meilleure ou un jugement meilleur que celui du Prophète

     

    La cinquième annulation : Détester une chose apportée par le prophète même si on la met en application

     

    La Sixième annulation : Se moquer du Messager, du châtiment ou de la récompense.

     

    La septième annulation : La sorcellerie et tout ce qu'y attrait

     

    La Huitiéme annulation : Secourir les polythéistes et les aider contre les musulmans

     

    La Neuvième annulation : Celui qui croit au fait que certaines personnes peuvent sortir  de la législation de Mouhammad

     

    La Dixième annulation : L’indifférence envers la religion d’Allah, ne pas l’apprendre ni la pratiquer

     

     

     Le sheikh Mouhammad ibnou 'Abdil Wahhâb a dit :
     

    " Et il n’y a aucune différence concernant ces annulations de l’islam, entre celui qui les commet pour plaisanter, sérieusement, ou par peur, seul celui qui y est contraint est excusé. Chacune de ces annulations fait partie des choses les plus dangereuses, et les plus commises. Il faut donc que le musulman y prenne garde et qu’il en ait peur pour lui-même. Nous cherchons protection auprès d’Allah contre les causes de Sa colère et la douleur de Son châtiment. "
     



    Explication de Sheikh Al Fawzan :

    « Et il n’y a aucune différence concernant ces annulations de l’islam, entre celui qui les commet pour plaisanter, sérieusement, ou par peur, seul celui qui y est contraint est excusé. » :

    Il n’y a donc pas de différence entre la personne sérieuse et celle qui plaisante. La preuve de cela est le récit de l’homme qui s’était moqué du Prophète (صلى الله عليه و سلم) et des Sahabah (رضي الله عنهم) (récit que nous avons évoqué lors du 6ème nâqid). Et, c’est à cette occasion qu’Allah (سبحانه وتعالى) a révélé : « Et si tu les interrogeais, ils diraient très certainement : « Vraiment, nous ne faisions que bavarder et jouer. » Dis : « Est-ce d’Allah, de Ses versets (le Coran) et de Son messager que vous vous moquiez ? » (65) Ne vous excusez pas : vous avez bel et bien rejeté la foi après avoir cru. » (Sourate At-Tawba, verset 65 et 66)
    Ainsi, même celui qui plaisante n’est pas excusé.

    De même pour la personne qui a peur, celui qui dit une parole de kouffr ou qui fait un acte de kouffr, ne sera pas excusée parce qu’elle a peur des kouffar. Par exemple, celui qui égorge une bête pour autre qu’Allah ou qui fait toutes sortes de compromis parce qu’il a peur des kouffar, cela n’est pas une excuse. En effet, Allah (عز وجل) a dit : « Ils aimeraient bien que tu transiges avec eux afin qu'ils transigent avec toi. » (Sourate Al Qalam, verset 9) Et Il dit : « Et si Nous ne t'avions pas raffermi, tu aurais bien failli t'incliner quelque peu vers eux 75. Alors, Nous t'aurions certes fait goûter le double [supplice] de la vie et le double [supplice] de la mort ; et ensuite tu n'aurais pas trouvé de secoureur contre Nous. » (Sourate Al Isra, verset 74 et 75)

    Ainsi, le musulman doit être fort dans sa foi et ne pas tomber dans el Moudahana (le fait de faire des compromis afin de plaire aux kouffar), même s’il a peur, tant que cela n’atteint pas le degré de la contrainte. Par contre si le stade de la contrainte est atteint, comme être menacé de mort, torturé, ou tout autre mal, dans ce cas là il est permis de dire ou faire du kouffr.


    Donc, pour être excusé de parole ou d’acte de kouffr, il y a 3 conditions :

    1- Être contraint : La peur seule ne suffit pas. Et il ne pas chercher à obtenir des avantages de la douniya auprès des kouffars

    2- Avoir le cœur en paix et en sérénité avec la foi : C’est-à-dire que lorsque le musulman prononce la parole de kouffr, lorsqu’il est contraint, il l’a dit uniquement avec sa langue, et son cœur reste rempli de foi.

    3- L’intention du musulman doit être de repousser la contrainte et non pas de faire plaisir aux kouffar : Comme cela est arrivé à ‘Ammar Ibn Yâssir (رضي الله عنه), lorsqu’il a été torturé par les kouffar. Ceux-ci ne l’ont pas laissé jusqu’à ce qu’il prononce une parole de kouffr et il l’a dite. Ensuite, il est allé voir le Prophète (صلى الله عليه و سلم) pour lui raconter ce qu’il s’était passé. Et le Prophète (صلى الله عليه و سلم) lui a demandé : « Comment te sens-tu dans ton cœur ? » ‘Ammar (رضي الله عنه) a répondu : « Je suis en paix avec la foi. » Alors, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) lui a dit : « S’ils reviennent et te font subir la même chose, dit-le encore. »
    Et c’est au sujet de cette histoire que les versets 106 à 107 de la sourate An-Nahl ont été révélés. Allah (عز وجل) a dit : « Quiconque a renié Allah après avoir cru... - sauf celui qui y a été contraint alors que son coeur demeure plein de la sérénité de la foi - mais ceux qui ouvrent délibérément leur coeur à la mécréance, ceux-là ont sur eux une colère d’Allah et ils ont un châtiment terrible. 107. Il en est ainsi, parce qu'ils ont aimé la vie présente plus que l'au-delà. Et Allah, vraiment, ne guide pas les gens mécréants. » (Sourate An-Nahl, verset 106 et 107)

    Lorsque ces conditions sont respectées, la parole ou l’acte de kouffr est « permis ». Mais il existe un degré qui est meilleur que cela, qui est de résister malgré la contrainte, comme ce fut le cas pour l’Imam Ahmed. En effet, au temps des Mou'tazilas, le khalif forçait les gens à dire que le Coran est une chose créée, mais l’Imam Ahmed a refusé de dire cela bien qu’il ait été battu et torturé, il a résisté jusqu’au bout.



    « Chacune de ces annulations fait partie des choses les plus dangereuses, et les plus commises. » :

    Ces 10 annulations, le Cheykh Mohammed Ibn ‘Abdel Wahhab les a choisies pour 2 raisons :
    1- Car ce sont celles qui sont le plus commises chez les gens.
    2- Car ce sont les plus dangereuses.



    « Il faut donc que le musulman y prenne garde et qu’il en ait peur pour lui-même. » :

    Il est obligatoire pour le musulman de craindre de tomber dans ces nawaqid. Cela signifie qu’il doit prendre ses précautions, en apprenant ce qui a rapport avec ces nawaqid, et ne pas se croire à l’abri de ce danger. Ibrahim (عليه السلام), lui-même, avait peur de tomber dans l’adoration des idoles, alors qu’il était le Messager d’Allah. En effet, il demandait à Allah dans ses dou’as de l’écarter de l’adoration des idoles, de même que ses enfants.
    Et combien de savants se sont égaré, ou d’hommes pieux se sont égaré ?



    « Nous cherchons protection auprès d’Allah contre les causes de Sa colère et la douleur de Son châtiment. » :

    L’auteur de cette rissala (petit livre) termine ce livre en cherchant le refuge auprès d’Allah, contre sa colère et son châtiment. Or, ceci fait partie de ce qui donne au musulman la crainte d’Allah (سبحانه وتعالى) et du fait de ne pas se faire confiance à soi-même. ‘Abdallah Ibn Mas’oud (رضي الله عنه) a dit : « Celui qui veut suivre un exemple, qu’il suive l’exemple de ceux qui sont morts. Car les vivants ne sont pas protégés de la fitna. »


    En effet, même si un homme est le plus pieux et le plus savants des hommes, tant qu’il est vivant il peut toujours être tenté et mis à l’épreuve, et s’égarer.

     

    __________

     

    Charh Nawâqid al Islam de Cheykh Mohammed Ibn Abdel Wahhab
    Explication du Cheykh Al Fawzan

     

    Cours audio du frère Abou Hamaad Sulaiman Al-Hayiti
    Retranscrit par Oum Mouqbil

    source

     

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  • Protèges mon cœur du diable

    - extrait de an-Nouniyya Al Qahtaniya-

     

     

    Nous souhaitons préciser que les chercheurs divergent et doutent quand à l’auteur de ce poème. Il est attribué à un savant Maliki du 4eme siecle mais on ne peut l’affirmer ou le prouver catégoriquement à notre connaissance.


     


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    Le sheikh Mouhammad ibnou 'Abdil Wahhâb a dit :
     

    "La sorcellerie, qui inclut le Sarf et le ‘Atf, celui qui la pratique ou l’agrée est un mécréant, et cela est prouvé par le verset : « …mais les démons on mécru car ils enseignent aux gens la magie… » (Sourate Al Baqara, verset 102) "


    Explication de Sheikh Al Fawzan :


    Septième annulation : La sorcellerie.

    La preuve de cette annulation se trouve dans la parole d’Allah (تعالى) : « Et ils suivirent ce que les diables racontent contre le règne de Solayman. Alors que Solayman n'a jamais été mécréant mais bien les diables : ils enseignent aux gens la magie ainsi que ce qui est descendu aux deux anges Harout et Marout, à Babylone; mais ceux-ci n'enseignaient rien à personne, qu'ils n'aient dit d'abord : "Nous ne sommes rien qu'une tentation : ne soit pas mécréant"; ils apprennent auprès d'eux ce qui sème la désunion entre l'homme et son épouse. Or ils ne sont capables de nuire à personne qu'avec la permission d’Allah. Et les gens apprennent ce qui leur nuit et ne leur est pas profitable. Et ils savent, très certainement, que celui qui acquiert [ce pouvoir] n'aura aucune part dans l'au-delà. Certes, quelle détestable marchandise pour laquelle ils ont vendu leurs âmes ! Si seulement ils savaient ! 103. Et s'ils croyaient et vivaient en piété, une récompense de la part d’Allah serait certes meilleure. Si seulement ils savaient ! » (Sourate Al Baqara, verset 102 et 103)

    Le cheykh Al Fawzan entre donc dans l’explication de ces versets.


    Explication du terme « Sihr » :

    Dans la langue arabe, on utilise le terme « Sihr » pour décrire toute chose qui est subtile ou cachée, et dont la cause est difficilement perceptible.

    Il existe 2 catégories de sorcellerie ou magie :

    1- La magie réelle :

    C’est une forme de magie qui a un effet sur le corps et sur le cœur. L’effet sur le corps se fait soit par la maladie ou par la mort, soit sur la pensée de sorte que la personne imagine avoir fait tel ou tel acte alors qu’elle ne l’a pas fait. Et l’effet sur le cœur se fait de sorte que la personne se met à aimer ou détester une chose de façon qui n’est pas naturelle et de façon subite.
    Cette catégorie est mentionnée dans sourate Al Falaq : « contre le mal de celles qui soufflent (les sorcières) sur les nœuds. » (Sourate Al Falaq, verset 4)

    « An-Nafassat » : c’est le pluriel de an-nafassa, c’est-à-dire, celle qui souffle sur des nœuds, et ceci dans le but de faire du tort à la personne ensorcelée. C’est ce qui est arrivé au Prophète (صلى الله عليه و سلم), lorsqu’il fut ensorcelé. Mais Allah (سبحانه وتعالى) lui envoya deux anges afin de lui faire rouqiya avec cette sourate, ainsi que la sourate An-Nass.
    Or, cette catégorie de magie existe réellement comme le témoigne le récit de l’ensorcellement du Prophète (صلى الله عليه و سلم). Mais certaines sectes égarées ont renié cela.


    2- La magie illusoire :

    Ce sont des tours de magie faits par des gens que l’on appelle des illusionnistes. Le but est de tromper les yeux des gens afin de leur faire croire des choses qui ne sont pas réelles.
    Cette catégorie est mentionnée dans le récit de Moussa (عليه السلم) contre Pharaon. Allah (تعالى) raconte dans le Coran : « Puis lorsqu'ils eurent jeté, ils ensorcelèrent les yeux des gens et les épouvantèrent, et vinrent avec une puissante magie. » (Sourate Al A’raf, verset 116)

    « ils ensorcelèrent les yeux des gens » : ici ce sont les yeux qui ont été ensorcelés et pas les gens.
    De même Allah (تعالى) dit : « Et voilà que leurs cordes et leurs bâtons lui parurent ramper par l'effet de leur magie. » (Sourate Ta-Ha, verset 66)


    La sorcellerie, qu’elle soit réelle ou illusoire, est une chose très ancienne dans l’humanité. Allah (سبحانه وتعالى) a dit que cela existait à l’époque de Pharaon, car des sorciers travaillaient à son service. Lorsque Moussa (عليه السلم) a défié ces sorciers, c’était à l’aide de Miracles. Or, les miracles ne sont que l’œuvre d’Allah (سبحانه وتعالى) et non celle des Prophètes. Allah (سبحانه وتعالى) leur envoie ces miracles afin de fortifier le message pour lequel ils ont été envoyés. En effet, Allah (عز وجل) a dit : « Et ils dirent : "Pourquoi n'a-t-on pas fait descendre sur lui des prodiges de la part de son Seigneur ?" Dis : "Les prodiges sont auprès d’Allah. Moi, je ne suis qu'un avertisseur bien clair". » (Sourate Al Ankabout, verset 50)

    Concernant la sorcellerie, elle est réalisée par des hommes et elle provient des actes des diables parmi les hommes et les jinns. Contrairement aux miracles qui ne peuvent être réalisés que par Allah (سبحانه وتعالى).
    Ainsi, Allah (سبحانه وتعالى) a donné la victoire à Son Prophète Moussa (عليه السلم) sur les sorciers. Allah relate ce récit : « Ils dirent : "Ô Moïse, ou bien tu jetteras (le premier), ou bien nous serons les premiers à jeter". 116. "Jetez" dit-il. Puis lorsqu'ils eurent jeté, ils ensorcelèrent les yeux des gens et les épouvantèrent, et vinrent avec une puissante magie. 117. Et Nous révélâmes à Moïse : "Jette ton bâton". Et voilà que celui-ci se mit à engloutir ce qu'ils avaient fabriqué. 118. Ainsi la vérité se manifesta et ce qu'ils firent fût vain. 119. Ainsi ils furent battus et se trouvèrent humiliés. 120. Et les magiciens se jetèrent prosternés. 121. Ils dirent : "Nous croyons au Seigneur de l'Univers, 122. au Seigneur de Moïse et d'Aron." » (Sourate Al A’raf, verset 115 à 122)



    Les circonstances de la révélation de ces versets :

    Parmi les récits du Coran, on trouve également l’histoire du prophète Soulayman (عليه السلم), qui était à la fois prophète et roi, et à qui Allah (سبحانه وتعالى) avait assujetti les hommes, les jinns, et les a’farites (une catégorie de chaytan parmi les jinns). C’est un royaume qu’Allah (سبحانه وتعالى) n’a donné à personne d’autre en dehors de lui. « Il dit : "Seigneur, pardonne-moi et fais-moi don d'un royaume tel que nul après moi n'aura de pareil. C'est Toi le grand Dispensateur". » (Sourate Sad, verset 35)
    Ainsi, il utilisait ces chayatins (diables) à son service pour bâtir de grandes constructions et toutes sortes de travaux. Allah (سبحانه وتعالى) a dit : « Nous lui assujettîmes alors le vent qui, par son ordre, soufflait modérément partout où il voulait. 37. De même que les diables, bâtisseurs et plongeurs de toutes sortes. 38. Et d'autres encore, accouplés dans des chaînes. » (Sourate Sad, verset 36 à 38)
    Cependant, après la mort de Soulayman (عليه السلم), les diables ont inventé des mensonges disant que Soulayman (عليه السلم) avait le contrôle sur les jinns et les chayatins à cause de la sorcellerie. Mais Allah (سبحانه وتعالى) a innocenté Son Prophète en faisant savoir que la sorcellerie est une mécréance et qu’il n’est pas permis pour un Prophète de faire cela. En effet, Allah a dit : « Et ils suivirent ce que les diables racontent contre le règne de Solayman…. »(jusqu’à la fin du verset) (Sourate Al Baqara, verset 102 et 103)



    Dans ces versets, il y a la preuve à différents endroits que la sorcellerie est du koufr :

    1- « Alors que Solayman n'a jamais été mécréant » : Et dans ce verset, Allah (سبحانه وتعالى) a appelé le koufr par le terme « as-Sihr ».

    2- « … mais bien les diables (qui ont mécru) : ils enseignent aux gens la magie » : Cette 2ème partie du verset nous indique qu’enseigner la sorcellerie est du koufr, et que cela fait partie de l’enseignement des chayatins et non de l’enseignement des prophètes.

    3- « mais ceux-ci n'enseignaient rien à personne, qu'ils n'aient dit d'abord : " Nous ne sommes rien qu'une tentation : ne soit pas mécréant " » : Les deux anges Harout et Marout disaient au gens de ne pas apprendre la sorcellerie car ils sont une fitna, et donc de ne pas apprendre le koufr. Cela nous prouve donc qu’apprendre la sorcellerie est koufr, tout comme l’enseigner.

    4- « Et ils savent, très certainement, que celui qui acquiert [ce pouvoir] n'aura aucune part dans l'au-delà » : Or c’est uniquement le kâfir qui n’a pas de part dans l’au-delà. La sorcellerie est une chose qui empêche l’entrée au Paradis, donc il s’agit de koufr.

    5- « Et s'ils croyaient et vivaient en piété… » : Cela prouve qu’ils n’avaient pas la foi et la crainte justement, car la sorcellerie s’oppose à cela.

    En conclusion, quiconque apprend ou enseigne la sorcellerie a mécru, a échangé la foi contre la mécréance, et n’a pas de part dans l’au-delà. Et quiconque apprend la sorcellerie n’a pas de foi, et annule son Islam.

    Une personne pourrait demander : Comment les anges peuvent-ils enseigner la sorcellerie alors que cela est du koufr ? La réponse à cette question est que ceci est une épreuve d’Allah pour les êtres humains afin de voir lesquels seraient croyants et lesquels seraient mécréants. Et la preuve de cela c’est que les anges, avant de leur enseigner, leur disaient : « Nous ne sommes rien qu'une tentation : ne soit pas mécréant », c’est-à-dire qu’ils les avertissaient de cette épreuve, et les avertissaient que cela est une mécréance.



    L’explication de la parole du cheykh Mohammed Ibn AbdelWahab « …ou l’agrée » :

    Ce détail dans la parole du cheykh est très important, car il montre que même si une personne n’a pas appris la sorcellerie, ou ne l’a pas enseigné, mais qu’on l’a fait pour lui et qu’il en a été satisfait, alors cette personne entre également dans le koufr. En effet, quiconque agrée le koufr est lui-même kâfir, car le croyant ne peut pas accepter le koufr.



    La peine du sorcier :

    Ainsi la sorcellerie est du koufr, que ce soit de la pratiquer, de l’enseigner, de l’apprendre ou même de l’agréer. Il est donc obligatoire de l’interdire, et d’éliminer les sorciers en raison du mal qu’ils répandent. C’est pourquoi, dans des ahadith, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a donné comme peine pour le sorcier l’exécution. Trois parmi les sahabas ont appliqué cette peine :


    1- ‘Omar Ibnou Khattab (رضي الله عنه), lors de son Khalifa, a envoyé une lettre à tous ses ministres afin qu’ils fassent exécuter tout sorcier ou sorcière. (rapporté par Ahmed, et Abou Dawoud).


    2- Hafsa (رضي الله عنها) a ordonné qu’on exécute une de ses servantes qui l’avait ensorcelé (rapporté par l’Imam Ahmed, et Al Bayhaqi)


    3- Jounoub Ibnou Ka’b (رضي الله عنه), a exécuté lui-même un sorcier en présence du khalifa de l’époque, car il donnait l’illusion aux gens qu’il tuait quelqu’un et qu’il le faisait revivre. (rapporté par Al Boukhari et Al Bayhaqi)

    Si le sorcier nous montre qu’il s’est repenti à Allah, cela ne veut pas dire qu’on ne doit pas appliquer sur lui la peine. Le cheykh explique que le sorcier fait partie de la catégorie de ceux qu’on appelle « zindiq ». Et le zindiq signifie l’hérétique ou le mounafiq (hypocrite) qui se repent chaque fois qu’il est attrapé, puis qui recommence. Donc au bout d’un moment son repentir n’est plus accepté. Donc, concernant le sorcier, s’il est sincère dans son repentir, Allah (عز وجل) l’acceptera, mais la punition doit être appliquée.



    Le traitement de la sorcellerie :

    Il est évident que la personne qui souffre de la sorcellerie a besoin d’un traitement. Or, lorsqu’Allah fait descendre une maladie, Il fait toujours descendre avec un remède. Le traitement de la sorcellerie se fait par la rouqiya chari3a, qui consiste en la récitation de versets et de dou’as mentionné dans les ahadith authentiques.
    Quant au fait de guérir la sorcellerie par la sorcellerie, ceci n’est pas permis car le remède utilisé est haram et koufr. En effet, selon Abou Darda (رضي الله عنه), le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Et lorsque vous cherchez un remède, ne cherchez pas un remède illicite. » (rapporté par Abou Dawoud)
    ‘Abdellah Ibn Mas’oud (رضي الله عنه), a dit : « Allah n’a pas mis votre guérison dans ce qui est haram pour vous. »

     

    Questions/réponses au sujet de ce qui annule l’Islam :

    Question 1 : Si je trouve une chose relative à la sorcellerie (comme un objet dans lequel on a mis un sort, ou bien une corde contenant des nœuds…), que dois-je faire avec ?

    Réponse : Si tu trouves une chose de sorcellerie, il est important de t’en débarrasser et de le détruire, soit en la brûlant, soit en la déchirant ou autre.


    Question 2 : Dans certaines villes, les gens se réunissent afin d’assister à des genres de spectacles au cours desquels une personne se rentre un couteau dans le ventre, qui ressort de l’autre coté, et d’autres choses de ce genre. Quel est le verdict de la chari3a au sujet de cela ?

    Réponse : Ceci est du mensonge et cela fait partie de la sorcellerie, comme Allah a mentionné au sujet des sorciers de Pharaon (puis il mentionne les versets déjà mentionnés précédemment Sourate Ta-Ha verset 66 et Sourate Al A’raf verset 11). Ceux-là donnent l’illusion aux gens de voir autre que la réalité, et il n’est pas permis aux musulmans d’accepter ces pratiques car cela peut affecter les plus ignorants dans leur croyance.
    […]


    Question 3 : Est-ce que les personnes qui assistent à ces spectacles sont sorties de l’Islam même s’ils n’ont pas agréé cela ?

    Réponse : Si ces personnes n’agréent pas ces spectacles, alors elles ont certes commis un péché en y assistant. Mais si elles agréent cela en sachant que cela est de la sorcellerie, alors elles sont sorties de l’Islam.


    Question 4 : (Une femme demande :) Avant que je sois guidée et que je pratique régulièrement mes prières et que je récite le Coran, je suis allée voir une sorcière pour lui demander d’apporter l’union entre mon mari et moi. Elle m’a demandé d’étrangler (avec les mains) un poulet pour que cela se réalise. Ai-je commis un péché pour cela ? Et comment me débarrasser de cette crainte qui me pèse ?

    Réponse : Premièrement, il faut savoir qu’il est interdit de se rendre chez les sorciers et sorcières. C’est un très grand péché car la sorcellerie est une forme de koufr.
    Deuxièmement, ce que tu as mentionné concernant l’étranglement du poulet est un autre grand péché, car tu as torturé un animal et cela est haram en Islam. De plus, cette bête a été sacrifiée pour autre qu’Allah (عز وجل), ce qui est une façon de se rapprocher d’autre qu’Allah, c’est donc du shirk.
    Etant donné que tu t’es repentie sincèrement pour tout ce que tu as pu faire dans le passé, Allah va te pardonner, mais ne recommence pas ces choses-là dans l’avenir.


    Question 5 : Quelle est votre opinion concernant ceux qui ouvrent des centres spécialisés dans la rouqiya et la lecture du Coran, pour les gens ensorcelés ?

    Réponse : Les salafs ne faisaient pas cela, et ceci ouvre la porte à beaucoup de mal. En effet, certains font cela uniquement pour l’argent et d’autres n’ont pas réellement les compétences pour faire cela.

     


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    Les fondements de l’apostasie :

    Si le Cheykh Al Fawzan a mentionné les 5 points que l’Islam est venu pour protéger, c’est parce que la première de ces choses à protéger est la religion. Autrement dit, il faut se protéger de sortir de la religion = l’apostasie.

    L’apostasie : Cela signifie revenir.
    L’apostat : C’est celui qui revient sur sa religion, soit par une parole, soit par une croyance, soit par une action et soit par un doute. Ces 4 sortes d’apostasie constituent donc ses fondements.


    1 - L’apostasie par la parole :

    Cette forme d’apostasie est que la personne prononce une parole de koufr ou de shirk, sans être contrainte, que ce soit dit en étant sérieux ou en plaisantant. Allah a dit : « Alors qu’en vérité ils ont dit la parole de la mécréance et ils ont rejeté la foi après avoir été musulmans. » (Sourate At-Tawba, verset 74)

    Au temps du Prophète (صلى الله عليه و سلم), au retour de la bataille de Tabouk, certains ont dit : « Nous n’avons pas vu quelqu’un de plus menteur, de plus gourmand, et de plus peureux lors de la bataille que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) et ses sahabas (رضي الله عنهم). » Puis Allah (تعالى) révéla le verset : « Et si tu les interrogeais, ils diraient très certainement : «Vraiment, nous ne faisions que bavarder et jouer.» Dis : « Est-ce d’Allah, de Ses versets (le Coran) et de Son messager que vous vous moquiez ?» * Ne vous excusez pas, vous avez bel et bien rejeté la foi après avoir cru. » (Sourate At-tawba, verset 65 et 66)

    « vous avez bel et bien rejeté la foi après avoir cru » : ceci à cause du fait qu’ils se sont moqués du Prophète (صلى الله عليه و سلم) et ses sahabas (رضي الله عنهم).

    Ces versets prouvent que de prononcer des paroles de koufr sans avoir été contraint, cela amène la personne au koufr, même si elle pensait juste plaisanter ou s’amuser. C’est une réfutation aux Mourji’a qui disent que la personne ne peut pas apostasier avec une parole, mais qu’elle doit obligatoirement croire avec son cœur ce qu’elle dit avec sa langue.

    Celui qui a prononcé une parole de mécréance sans être contraint, a mécru. Allah a dit : « Quiconque a renié Allah après avoir cru - sauf celui qui y a été contraint alors que son cœur demeure plein de la sérénité de la foi - mais ceux qui ouvrent délibérément leur cœur à la mécréance, ceux-là ont sur eux une colère d’Allah et ils ont un châtiment terrible. » (Sourate An-Nahl, verset 106)
    La personne qui est contrainte de prononcer une parole de koufr, que ce soit pour sauver sa vie ou pour éviter la torture, nul grief contre elle. Allah a permis cela dans ce cas, mais il faut que cette parole soit prononcée par la langue uniquement, tout en gardant la foi dans le cœur. Et le verset de la sourate An-Nahl a été révélé à propos de ‘Ammar Ibn Yassar (رضي الله عنه) qui était torturé par les moushrikin et contraint d’insulter le Prophète (صلى الله عليه و سلم). Après cela, il avait honte de retourner voir le Prophète (صلى الله عليه و سلم) à cause de ce qu’il avait dit. Puis une fois qu’il en eut informé le Prophète (صلى الله عليه و سلم), celui-ci lui demanda : « Comment trouves-tu ton cœur ? » Il répondit : « Je trouve mon cœur en paix avec la foi. » Puis le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit : « Dans ce cas, s’ils reviennent encore, fais-le encore. »


    2 – L’apostasie par la croyance :

    C’est celui qui croit dans son cœur à ce qui est en opposition avec l’islam, comme par exemple celui qui croit que la prière n’est pas obligatoire.
    Allah (سبحانه وتعالى) a dit : « Quand les hypocrites viennent à toi, ils disent : « Nous attestons que tu es certes le Messager d’Allah. » Allah sait que tu es vraiment Son messager ; et Allah atteste que les hypocrites sont assurément des menteurs. * Ils prennent leurs serments pour bouclier et obstruent le chemin d’Allah. Quelles mauvaises choses que ce qu’ils faisaient ! » (Sourate Al Mounafiqoun, verset 1 et 2)

    « Ils prennent leurs serments pour bouclier » : c’est-à-dire qu’ils cherchent à se protéger qu’on leur fasse un mal quelconque ou bien pour profiter de quelques intérêts dans la douniya.
    Ils disent avec leur langue ce qui n’est pas dans leur cœur. Ainsi, si une personne croit à la mécréance dans son cœur, il devient kâfir même s’il n’a pas appliqué ce koufr dans ses actions ou dans ses paroles. Et même si cette personne applique l’Islam en apparence, en accomplissant la salat, en donnant la sadaqa, en disant de bonne parole comme la shahada, etc. mais qu’elle n’y croit pas dans son cœur, elle est mécréante et pratique la religion des mounafiqin (les hypocrites). Et Allah a dit à leur sujet qu’ils seront au plus bas niveau de l’Enfer : « Les hypocrites seront, certes, au plus bas fond du Feu, et tu ne leur trouveras jamais de secoureur. » (Sourate An-Nissa, verset 45)


    3 – L’apostasie par les actes :

    Il y a également un koufr qui est dû à l’action, comme par exemple le fait de sacrifier pour autre qu’Allah. En effet, le sacrifice fait partie des actes d’adoration et il ne doit être voué qu’à Allah seul. Et tout sacrifice pour autre qu’Allah revient à adorer cette chose-là (une idole, une statue, une tombe, etc.)


    4 – L’apostasie par le doute :

    Comme celui qui doute dans son cœur, comme le fait de se demander si ce qu’a apporté le Prophète (صلى الله عليه و سلم) est vrai, si la résurrection arrivera, si le paradis existe, etc. Tant que la personne n’a pas cru avec certitude en tout ce qui a été révélé, elle n’est pas considérée comme croyante. Cependant, il nous est impossible de savoir si elle a un doute ou non, sauf si elle l’exprime par la parole, alors nous devons nous contenter de juger selon l’apparence.



    Concernant ces différentes formes d’apostasie, il y a 3 catégories de personnes d’avis différents :

    Parmi ces 3 avis, il y a 2 avis extrêmes et un du juste milieu.


    1 – Les Khawarij

    Ce sont ceux qui ont exagéré dans le Takfir. C’est-à-dire que ce groupe de personnes jugent les gens mécréants de façon exagérée. Les khawarij sont sortis à l’époque du Prophète (صلى الله عليه و سلم) et celle des 4 successeurs du Prophète (صلى الله عليه و سلم), puis par la suite. Ils exagéraient dans le takfir en rendant mécréant toute personne s’opposant à eux.

    Leur croyance est basée sur 3 fondements :
    1- Déclarer mécréant les gens à cause des grands péchés qu’ils commettent (dont le niveau est inférieur au shirk).
    2- Sortir contre les gouverneurs et rejeter leur autorité et leur obéissance.
    3- Rendre Halal le sang des musulmans.

    Comment les khawarij sont-ils tombés dans l’erreur ?
    Ces égarements sont dus au fait qu’ils ont pris certains textes dans leur sens apparent, sans les comparer aux autres textes (versets ou hadith) qui évoquent le même sujet afin de clarifier leur signification. Ils ont donc pris ces textes individuellement sans comprendre leur sens global.

     

    Pour expliquer l’égarement des khawarij, il faut distinguer les différentes formes de shirk (association) et de koufr (mécréance), en majeur et mineur. Seuls le shirk majeur et le koufr majeur peuvent faire sortir la personne de l’Islam. Quant au shirk mineur et au koufr mineur, ils ne font pas sortir de la religion, mais diminuent la foi. Cette distinction est très importante, car ceux qui n’ont pas compris cela sont tombés dans l’égarement. Et c’est le cas des Khawarij pour qui le shirk mineur et le koufr mineur n’existent pas.
    […]



    2 – Les Mourji’as :

    Ce sont ceux qui prétendent que la foi se situe uniquement dans le cœur, peu importe les actes de piété commis ou non. Pour eux, celui qui ne prie pas, ne jeûne pas, et pratique le Haram, peut être meilleur croyant que celui qui prie, qui jeûne, etc. Ces gens ont donc exclu les actions de la définition de la foi. De même pour la parole, ils pensent qu’il n’est pas nécessaire de prononcer la shahada, car la foi est dans le cœur.
    Ils pensent que la personne musulmane ne peut pas sortir de la religion et que celle-ci est acquise quels que soient ses actes. Ils pensent également que la foi n’augmente pas et ne diminue pas, mais qu’elle garde toujours la même intensité.

    Pour justifier leur égarement, ils utilisent les textes qui évoquent la promesse d’Allah, Sa Miséricorde et Son Pardon. Ainsi, ils n’essaient pas de réunir les textes de la menace et du châtiment avec les textes de la miséricorde et du pardon.


    Ils sont donc à l’opposé des Khawarijs qui, eux, ne prennent que les textes de la menace. On a donc les 2 extrêmes.



    3 – Ahloul Sounnah wal Jama’a :

    C’est le groupe du juste milieu, entre les Khawarijs et les Mourji’as. Ce sont ceux qui ont réuni tous les textes ensemble, et qui disent que le koufr se divisent en 2 catégories : le koufr mineur et le koufr majeur. De même que pour le shirk.
    Seuls les péchés qui entrent dans le koufr majeur et le shirk majeur font sortir de l’Islam. Et concernant les autres péchés, qui sont moindres, c’est là qu’on voit bien la place du juste milieu :
    - Pour les khawarijs, la personne sort de l’Islam, donc sa foi disparaît.
    - Pour les Mourji’as, la foi de la personne reste intacte.
    - Pour Ahloul Sounnah wal Jama’a, la personne ne sort pas de l’Islam mais sa foi en est diminuée.

    Ainsi, concernant l’adoration d’Allah, quiconque a adoré Allah par la crainte seulement, est un khariji. Celui qui a adoré Allah par l’espoir seulement, est un mourji. Celui qui a adoré Allah par l’amour seulement, est un Soufi. Quant à celui qui a adoré Allah par espoir, amour et crainte, c’est celui qui est sounni.

    Allah (سبحانه وتعالى) a dit : « C’est Lui qui a fait descendre sur toi le Livre : il s’y trouve des versets sans équivoque, qui sont la base du Livre, et d’autres versets qui peuvent prêter à diverses interprétations . Les gens, donc, qui ont au cœur une inclination vers l’égarement, mettent l’accent sur les versets à équivoque, cherchant la dissension en essayant de leur trouver une interprétation, alors que nul n’en connaît l’interprétation, à part Allah. Mais ceux qui sont bien enracinés dans la science disent : « Nous y croyons : tout est de la part de notre Seigneur ! » Mais, seuls les doués d’intelligence s’en rappellent. » (Sourate Ali ‘Imran, verset 7)

    « Les gens, donc, qui ont au cœur une inclination vers l’égarement » : Ce sont les gens de bida’a en général, mais en particulier les Khawarijs et le Mourji’as.

    « ceux qui sont bien enracinés dans la science » : Ce sont ceux qui savent comment comprendre le Coran. En effet, lorsqu’ils tombent sur un verset n’est pas clair (à équivoque), ils le ramènent soit à un verset clair, soit à un hadith du Prophète (صلى الله عليه و سلم) clair. Et il s’agit des savants de Ahloul Sounnah wal Jama’a.

     

    (A propos de ces 2 extrêmes, les gens doivent craindre pour leur religion selon 2 points de vue :
    1- L’ignorance des annulations de l’Islam et en plus le fait de ne pas les apprendre, car on ne peut distinguer le vrai du faux, et on peut facilement tomber dans l’égarement des khawarij ou des mourji’as.)
    2- Parler des annulations de l’Islam sans connaissance, car c’est également un point qui amène à l’égarement des gens.


    Il est donc obligatoire pour le musulman de suivre la voie des gens de la vérité. Or, ceci n’est possible qu’après avoir étudié et cherché la compréhension de la religion. Il ne suffit pas de mémoriser les textes sans compréhension de ceux-ci, car cela constitue un grand danger. En effet, la mémorisation des textes sans compréhension, amène les gens à les interpréter selon leur propre compréhension ou celle des groupes de bida’a. Il arrive que des gens ordinaires, qui n’ont pas connaissance de l’Islam, aient la même croyance que les Mourji’as en disant que la foi se situe dans le cœur, mais ils disent cela par ignorance. Cependant, il existe des gens considérés comme des ‘oulamas de l’Islam qui appellent à cette voie et cette croyance. D’où l’importance d’étudier auprès des savants de l’Islam, afin qu’ils apportent la bonne compréhension.

    Les gens de bida’a parmi les khawarijs mémorisent les textes, récitent le Coran jour et nuit, prient toute la nuit, et jeûnent tous les jours parfois. Déjà à l’époque des sahabas, ils étaient des gens extrémistes dans l’adoration. Cependant ce qu’ils récitent ne dépasse même pas leur gorge car ils n’ont aucune compréhension de ce qu’ils récitent. « El Fiqh » (fi ddin), c’est le fait de comprendre les textes.


    Le cheykh fait une analogie avec la médecine. Par exemple, lorsque le médecin veut donner un remède au malade, il doit tout d’abord savoir de quoi est composé ce remède. Ensuite il doit connaître la cause de la maladie pour pouvoir choisir le remède qui convient. Ainsi, si le remède correspond il sera bénéfique au malade par la permission d’Allah. Cependant, si ce remède ne convient pas, au lieu d’être bénéfique, il nuira au malade.


    Le savant est comme le médecin avec les malades

     

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