• Je vais vous racontez une très belle histoire qui s’est réellement passée

      

     
    Au 1er siècle de l’hégire dans la ville de Koufah, Sabeth marche sous un soleil brûlant en plein midi. Il arrive dans un jardin et voit une pomme tombée à terre. Il la ramasse et en mange la moitié. Puis il se rappelle qu’il n’a pas le droit de manger quelque chose qui ne lui appartient pas, il se blâme d’avoir manger la moitié de cette pomme, et à ce moment, survient le jardinier.

    Sabeth lui dit :
    « Je vous demande pardon pour la moitié de pomme que je viens de manger ; voilà, je vous rends ce qui reste de la pomme. »

    Le jardinier dit :
    « Je ne suis pas le propriétaire du jardin, et je n’ai pas le pouvoir de vous accorder le pardon. »

    « Qui est le propriétaire alors ? » demande Sabeth.

    Le jardinier lui indique une maison. Sabeth s’y rend, demande à voir le propriétaire et lui raconte ce qui s’est passé.

    Le propriétaire dit :
    « Je vous pardonne à une seule condition ! Si vous l’acceptez ; vous êtes pardonné, sinon vous me rendrez des comptes au jour du jugement dernier devant Celui Qui veille tout le temps et Qui n’oublie rien. »

    Sabeth se met à trembler de tout son corps, de peur que la condition ne soit trop dure.
    « Quelle est cette condition ? » demanda-t-il.

    « Je veux vous donner ma fille en mariage. » répondit le propriétaire.

    « Est-ce là une condition ? C’est plutôt un prix de mérite et une récompense d’encouragement. »

    Mais le propriétaire du jardin poursuit aussitôt :
    « Je vais vous décrire ma fille : Elle est aveugle, sourde, muette, handicapée. Elle ne peut ni entendre, ni parler, ni voir, ni marcher ! Si vous la prenez pour épouse, je vous pardonne, sans cela vous ne pourrez pas bénéficier de mon pardon. »

    Sabeth réfléchit longuement, la tête baissée...

    Puis il dit :

    -  "Je l’épouserai. Maintenant, pardonnez-moi. Je la servirai devant Dieu Tout Puissant."

    Le propriétaire fait venir deux compagnons du Prophète saws pour être les témoins du mariage. Puis arrive le jour du mariage.

    Le père de la fille dit :

    -  "Je vous ai préparé une chambre dans ma maison."

    Il introduit ensuite sa fille dans la chambre et Sabeth entre à son tour. Il la voit assise et lui adresse le salut conformément aux préceptes de l’Islam.

    Son père lui avait dit qu’elle était aveugle, muette, sourde, et handicapée. Or celle-ci répond à son salut puis se lève, et lui serre la main. Il constate alors qu’elle n’est ni aveugle, ni sourde, ni muette, ni handicapée !

    Etonné, il s’exclame :

    -  "Expliquez-moi ? Votre père vous avez décrit autrement ! ! Vous n’êtes donc pas aveugle, sourde, muette et handicapée ?"

    Elle lui répond :

    -  "
    Mon père ne vous a pas mentit : Il a dit que je ne voyais pas, et effectivement, je suis aveugle à tout ce qui puisse provoquer la colère de Dieu Tout Puissant.

    Il vous a dit également que j’étais sourde : Effectivement, mes oreilles n’ont jamais entendu ni médisance, ni diffamation, ni frivolité, ni futilité.

    Il vous a dit que j’étais muette : Effectivement, je n’ai jamais prononcé de paroles susceptibles de susciter la colère de Dieu. Je suis muette à tout ce qui peut me divertir de mon adoration de Dieu.

    Il vous a dit que j’étais handicapée : Effectivement, je ne fréquente aucun lieu qui ne donne pas satisfaction à Dieu. Je vais seulement à la mosquée et accomplir de bonnes œuvres.

    Mon père n’a pas menti mais a bien dit la vérité
    ."

    Sabeth la regarde alors, et la trouve d’une beauté éblouissante. De leur union naquit le grand imam Abou Hanifa.

     
    Par Bouchra - Publié dans : petite histoires et Sagesses
     
    J'ai reçu cela d'une soeur dans ma boite email, cela fait vraiment réfléchir... on dit souvent ah je n'ai pas eu le temps mais en réalité nous devrions plutot dire je n'ai pas pris le temps car du temps Allah nous en donne avec largesse....


    je me suis agenouillée pour prier mais pas pour longtemps.
    J'avais trop de choses à faire. Je devais me dépêcher et
    d'arriver au travail car le salaire en dépendait. Donc je
    me suis agenouillée et j'ai dit une prière pressée, ensuite
    j'ai sauté sur mes pieds. Mon devoir de MUSULMAN...était
    fait. Mon âme pouvait reposer tranquillement. Tout au long
    de la journée
    je n'avais pas le temps de prononcer un mot de bonne
    disposition. Pas le temps de parler de Mouhammad (sws) à
    mes amis. Je craignais qu'ils rient de moi.
    Pas de temps, pas de temps, trop à faire. C'était mon cri
    constant, Pas de temps à donner à des âmes dans le besoin.
    Mais enfin arriva le temps, le temps de mourir. Je suis
    arrivée devant le Seigneur. J'étais debout avec l'air
    battu. Dans ses mains, Dieu tenait un livre.
    C'était le livre de vie. Dieu examina son livre et dit: "
    Je ne peux trouver ton nom. J'allais une fois l'écrire en
    bas, mais je n'ai jamais trouvé le temps.


    "Moralité:

    Quelle que soit la manière dont nous Sommes pressés ou
    occupés (à quoi?), nous devons faire de notre vie une
    Eternelle prière, toujours garder le contact avec Dieu.
    Alors, trouverez-vous Maintenant le temps de transmettre ce
    message à quelqu'un d'autre ???
     
    Par Bouchra - Publié dans : petite histoires et Sagesses
     

    On raconte que dans une ville d'entre les villes, où l'on enseignait toutes les sciences, vivait un jeune homme beau et studieux. Bien que rien ne lui manquât, il était possédé du désir de toujours apprendre d'avantage. Il lui fut un jour révélé, grâce au récit d'un marchand voyageur, qu'il existait dans un pays fort éloigné, un savant qui était l'homme le plus saint de l'Islam et qui possédait à lui seul autant de science, de sagesse et de vertu, que tous les savants du siècle réunis. Malgré sa renommée, ce savant exerçait le simple métier de forgeron, comme son père avant lui et son grand-père avant son père.

    Ayant entendu ces paroles, le jeune homme rentra chez lui, prit ses sandales, sa besace et son bâton, et quitta la ville et ses amis sur le champ. Il marcha pendant quarante jours et quarante nuits. Enfin il arriva dans la ville du forgeron. Il alla directement au souk et se présenta à celui dont tous les passants lui avaient indiqué la boutique. Il baisa le pan de la robe du forgeron et se tint devant lui avec déférence.

    Le forgeron qui était un homme d'âge au visage marqué par la bénédiction lui demanda :

    - Que désires-tu, mon fils ?

    - Apprendre la science. répondit le jeune homme.

    Pour toute réponse le forgeron lui mit dans les mains la corde du soufflet de la forge et lui dit de tirer. Le nouveau disciple répondit par l'obéissance et se mit aussitôt à tirer et à relâcher la corde sans discontinuer, depuis le moment de son arrivée jusqu'au coucher du soleil. Le lendemain il s'acquitta du même travail, ainsi que les jours suivants, pendant des semaines, pendant des mois et ainsi toute une année, sans que personne dans la forge, ni le maître, ni les nombreux disciples qui avaient chacun un travail tout aussi rigoureux, ne lui adressât une seule fois la parole, sans que personne ne se plaignît ou seulement murmurât.

    Cinq années passèrent de la sorte. Le disciple, un jour, se hasarda timidement à ouvrir la bouche :

    - Maître...

    Le forgeron s'arrêta dans son travail. Tous les disciples, à la limite de l'anxiété, firent de même. Dans le silence il se tourna vers le jeune homme et demanda :

    - Que veux-tu ?

    - La science !

    Le forgeron dit :

    - Tire la corde !

    Sans un mot de plus tout le monde reprit le travail. Cinq autres années s'écoulèrent durant lesquelles, du matin au soir, sans répit, le disciple tira la corde du soufflet, sans que personne ne lui adressât la parole. Mais si quelqu'un avait besoin d'être éclairé sur une question de n'importe quel domaine, il lui était loisible d'écrire la demande et de la présenter au Maître le matin en entrant dans la forge. Le Maître ne lisait jamais l'écrit. S'il jetait le papier au feu, c'est sans doute que la demande ne valait pas la réponse. S'il plaçait le papier dans son turban, le disciple qui l'avait présenté trouvait le soir la réponse du Maître écrite en caractères d'or sur le mur de sa cellule.

    Lorsque dix années furent écoulées, le forgeron s'approcha du jeune homme et lui toucha l'épaule. Le jeune homme, pour la première fois depuis des années, lâcha la corde du soufflet de forge. Une grande joie descendit en lui. Le Maître dit :

    - Mon fils, tu peux retourner vers ton pays et ta demeure, avec toute la science du monde et de la vie dans ton coeur. Car tout cela tu l'a acquis en acquérant la vertu de la patience !

    Et il lui donna le baiser de paix. Le disciple s'en retourna illuminé dans son pays, au milieu de ses amis. Et il vit clair dans la vie.

    Qu'ALLAH nous guide  .AMINE

     
    Par Bouchra - Publié dans : petite histoires et Sagesses
     
    Dans une salle de classe d’une école islamique, le professeur lance un défi à ses élèves :
    "Qui d’entre vous est capable de trouver une cachette ?"

    Les élèves, amusés, relèvent le défi en pensant à la simplicité de la tâche. Mais le professeur précise un point essentiel à cette épreuve :
    "Il y a une condition : Cette cachette ne devra être découverte par personne."

    Les élèves ne se laissent pas perturber pour autant et assurent qu’ils réussiront à trouver une cachette à l’abri de tout regard.
    Quelque temps après, les élèves reviennent les uns après les autres, certifiant avoir bien trouvé une cachette... s auf un petit garçon qui arrive en pleurs.
    Le professeur lui demande alors la raison de ces pleurs, et le petit garçon répond :

    "Je n’ai pas pu relever le défi : S’il s’agit de trouver une cachette, j’en ai trouvé plusieurs, mais à chaque fois que je me souvenais de la condition à respecter, je me disais que cette cachette est impossible à découvrir, car je sais qu’il y a toujours une présence."

    "Une présence ? Mais quelle présence ?" interroge le professeur.

    L’élève éclata en sanglots et dit : "Allah ! ! Comment faire pour me cacher d’Allah ? Lui Qui voit et entend tout !"

    Le professeur lui demanda de sécher ses larmes et le félicita car c’est exactement ce qu’il attendait de ses élèves.
    En effet cet enfant avait atteint ce qu’on appelle : "Le bel agir" (al-ihsan) qui consiste à adorer Allah comme si on Le voyait, car si on le voit pas, Allah, Lui nous voit. Cet enfant avait toujours à l’esprit le
    verset 7 de la sourate 58, Al-Moujâdala, La discussion :



    « Ne vois-tu pas qu’Allah sait ce qui est dans les cieux et sur la terre ? Pas de conversation secrète entre trois sans qu’Il ne soit leur quatrième, ni entre cinq sans qu’Il n’y ne soit leur sixième, ni moins ni plus que cela sans qu’Il ne soit avec eux, là où ils se trouvent. Ensuite, Il les informera, au Jour de la Résurrection, de ce qu’ils faisaient, car Allah est Omniscient. »

    Ainsi, si nous avions toujours en tête ce verset, nous éviterions de commettre des péchés.

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