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    Deux hommes, tous les deux gravement malades, occupaient la même chambre d'hôpital. L'un d'eux devait s'asseoir dans son lit pendant une heure chaque après-midi afin d'évacuer les secrétions de ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre. L'autre homme devait passer ses journées couché sur le dos.

    Les deux compagnons d'infortune se parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses et familles, décrivaient leur maison, leur travail, leur participation dans le service militaire et les endroits où ils avaient été en vacances. Et chaque après-midi, quand l'homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s'asseoir, il passait son temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu'il voyait dehors.

    L'homme dans l'autre lit commença à vivre pour ces périodes d'une heure où son monde était élargi et égayé par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur.
    De la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac. Les canards et les cygnes jouaient sur l'eau tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux, modèles réduits……. parmi des fleurs aux couleurs de l'arc-en-ciel. De grands arbres décoraient le paysage et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner. Pendant que l'homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l'homme de l'autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque.

    Lors d'un bel après-midi, l'homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par la. Bien que l'autre homme n'ait pu entendre l'orchestre, il pouvait le voir avec les yeux de son imagination, tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante.

    Les jours et les semaines passèrent. Un matin, à l'heure du bain, l'infirmière trouva le corps sans vie de l'homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil. Attristée, elle appela les préposés pour qu'ils viennent prendre le corps.

    Des qu'il sentit que le temps était approprié, l'autre homme demanda s'il pouvait être déplacé à côté de la fenêtre. L'infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s'assura de son confort, puis elle le laissa seul. Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu, en s'appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d'œil dehors. Enfin il aurait la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit. Il s'étira pour se tourner lentement vers la fenêtre près du lit. Or tout ce qu'il vit, fut... un mur !

    L'homme demanda à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé lui avait dépeint une toute autre réalité.

    L'infirmière répondit que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur. " Peut-être, a-t-il seulement voulu vous encourager. " commenta-t-elle.


    Il y a un bonheur extraordinaire à rendre d'autres heureux, en dépit de nos propres épreuves. La peine partagée réduit de moitié la douleur, mais le bonheur, une fois partagé, s'en trouve doublé. Si vous voulez vous sentir riche, vous n'avez qu'à compter, parmi toutes les choses que vous possédez, celles que l'argent ne peut acheter.

     
    Par Bouchra - Publié dans : petite histoires et Sagesses

    Un homme qui se promenait vit un cocon dans un petit trou.

    Il s'arrêta de longues heures à observer le papillon qui s'efforçait de sortir par ce petit trou. Après un long moment, le papillon semblait avoir abandonné, et on aurait dit qu'il avait fait tout ce qu'il pouvait pour sortir de ce trou, sans succès.

    Alors, l'homme décida d'aider le papillon : il prit un canif et ouvrit le cocon.

    Le papillon sortit aussitôt mais son corps était maigre et engourdit, ses ailes étaient peu développées et bougeaient à peine.L'homme continua à l'observer, pensant que d'un moment à l'autre, les ailes du papillon s'ouvriraient et seraient capables de supporter le corps du papillon pour qu'il puisse prendre son envol.

    Il n'en fut rien !

    Et le pauvre papillon passa le reste de son existence à se traîner par terre avec son maigre corps et ses ailes rabougries.

    Jamais il ne pu voler.

    Ce que l'homme, avec son geste de gentillesse et son intention d'aider, ne comprenait pas, c'est que le passage par le trou étroit du cocon était l'effort nécessaire pour que le papillon puisse transmettre le liquide de son corps à ses ailes de manière à pouvoir voler.

    C'était le moule à travers lequel Dieu (Exalté Soit-Il) le faisait passer pour grandir et se développer.

    La morale de cette histoire est que, parfois, l'effort est exactement ce dont nous avons besoin dans notre vie.

    Si Dieu (Exalté Soit-Il) nous permettait de vivre notre vie sans rencontrer d'obstacles, nous serions limités.

    Nous ne pourrions pas être aussi forts que nous le sommes.

    J'ai demandé la force...Et Dieu (Exalté Soit-Il) m'a donné les difficultés pour me rendre fort.

    J'ai demandé la sagesse...Et Dieu (Exalté Soit-Il) m'a donné des problèmes à résoudre.

    J'ai demandé la prospérité...Et Dieu (Exalté Sois-il) m'a donné un cerveau et des muscles pour travailler.

    J'ai demandé l'amour...Et Dieu (Exalté Soit-il) m'a donné des frères et sœurs à aider dans leurs problèmes.

    J'ai demandé des faveurs...Et Dieu (Exalté Soit-il) m'a donné des potentialités.

    Je n'ai rien reçu de ce que j'ai demandé...Mais j'ai reçu tout ce dont j'avais besoin.

    Vis ta vie sans peur, affronte tous les obstacles et démontre que tu peux les surmonter !

     
    Mardi 13 juin 2006 2 13 /06 /2006 14:53
    voila l'extrait d'un article qui nous permet de faire un petit bilan...... bien nécéssaire!!!

    C'est une belle journée ensoleillée. Je saute de mon lit avec joie, songeant déjà aux belles perspectives de la journée
    qui m'attend.
    J'avale avec empressement et appétit mon petit déjeuner, feuilletant négligemment mon journal, comme chaque
    matin.
    Quelques minutes après ma toilette, je suis prêt : aujourd'hui j'ai mis une cravate bleue foncée pour aller avec mon pantalon bleu nuit et
    trancher sur ma chemise rose.
    J'embrasse mon petit "bout de chou" de 9 mois qui gazouille et m'esquisse un sourire. Ma femme est déjà partie tôt ce matin au marché, où elle fait ses provision pour la semaine.
    Je donne quelques conseils à notre nouvelle employée de maison, puis je me dirige vers l'autre pièce pour sortir. Après avoir claqué la porte de la pièce derrière moi, tout à coup un trou noir je m'arrête, au seuil de ma maison, stupéfait : je ne suis pas "dehors" ! Je suis de "l'autre côté de la pièce", dans une autre pièce, sombre. Je ne peux plus, malgré tous mes efforts, rentrer chez moi et fuir.
    Cette pièce là, sombre et froide, se caractérise par un mur.
    Ce mur est recouvert, du sol au plafond, de petits casiers - tiroirs à rangement pour fiches.
    Un peu comme dans les bonne vieilles bibliothèques avec leurs lots de tiroirs et de fiches écornées, le tout classé par titre, par auteur, et par ordre alphabétique.
    Mais ici, ces casiers qui s'étendent à perte de vue dans toutes les directions ont des titres bien différents. Et m'approchant du mur, le premier casier était étiqueté distinctement "les personnes que j'ai aimées". Je l'ouvre et commence à parcourir les cartes.
    Et je le referme prestement avec un geste de recul, apeuré, choqué en réalisant que je connais chacun des noms inscrits sur ces cartes !

    Sans autre explication, je commence à comprendre ou je suis. Exactement où je suis.

    Cette pièce, sans vie, avec ses petits casiers est un catalogue exhaustif et sans complaisance, de ma vie. Ici sont inscrites les actions de chaque moment de ma vie, petites et grandes, avec un luxe de détail que ma mémoire ne pourrait jamais soutenir.

    Une sensation d'émerveillement et de curiosité, couplée à une crainte réelle, m'envahit quand je commence à explorer, ici et là, le contenu des casiers. Certains m'apportent de la joie, m'entraînent vers des doux souvenirs, d'autres vers de grandes hontes. Et je regarde derrière moi pour m'assurer instinctivement que personne d'autres ne les voient.
    Près d'un casier libellé "Amis" est accolé un autre marqué "Amis que j'ai trahis".
    Les titres allaient ainsi du plus banal au plus bizarre "Livres que j'ai lus", "Mensonges que j'ai dits", "Réconfort que j'ai donné", etc... certains sont tellement exacts que j'en sourie : "Grossièretés hurlées à mes frères". d'autres me font moins sourire : "Choses faites dans ma colère", "Choses dites à voix basse envers mes parents", "Salaates faits par ostentation", "charités faites par ostentation", "Engagements non tenus".
    C'est incroyable, les contenus ne cessent de me surprendre. Souvent il y a plus de cartes que je ne pensais. Quelques fois, moins que je ne l'espérais... Mais le souci de l'exactitude des détails m'impressionne.
    Je suis débordé, écrasé par l'énorme volume de ma vie. Comment a t-il été possible que j'ai pu avoir le temps, durant mes 40 années, pour écrire chacune de ces milliers, voire, millions de cartes ?
    Car chaque carte me confirme cette vérité....
    Chacune est écrite de ma main, avec mon écriture.......
    Chacune est dûment signée de ma main..

    Alors que j'ouvre le tiroir marqué, "Chansons que j'ai écoutées", je réalise que la profondeur des casiers diffèrent en fonction de leur contenu respectif.
    Ce casier-là est rempli de cartes, comme à l'étroit. Après l'avoir ouvert sur plus d'un mètre, je ne vois toujours pas le fond du tiroir. Je le referme alors brusquement, honteux, non pas tant de la qualité de la musique, mais à cause de l'énorme quantité de temps que représente ce tiroir.....

    Je vois plus loin un casier intitulé "Pensée lubriques", j'ai tout un coup un frisson dans le dos. J'ouvre à peine le tiroir, voulant ignorer sa profondeur, puis j'en retire une carte. En découvrant son contenue détaillé, je me sens défaillir. Le sol semble fuir sous mes pieds. Une sensation de dégoût et de honte me submerge au fur et à mesure que s'impose l'idée que de tels moments aient été notés.
    Alors une rage bestiale s'empare de moi. Une pensée domine le tout : "Nul ne doit voir ces cartes! Nul ne doit pénétrer dans cette pièce ! C'est à moi ! C'est mon intimité, mes gestes et pensées secrètes qui sont ici exposés ! Je vais tout détruire, tout brûler !"

    Et avec frénésie, j'ouvre grand le tiroir. Sa taille m'importe peu maintenant : je vais le vider et tout brûler. Mais en essayant de pencher le tiroir vers le sol, je n'arrive pas à déloger une seule carte. D'un geste désespéré je prends une carte comme pour la lire, et en essayant de la déchirer de toute mes forces, je m'aperçois que c'est aussi solide que l'acier..Décu et totalement désemparé je referme le tiroir. Ma tête penché sur mon bras, en appui sur le mur, tout en sueur, je pousse un long souffle d'épuisement et de lassitude. Le regard hagard...Et je vois...
    Le titre, fier, est "Les gens que j'ai instruits sur Allah".

    La poignée brillait beaucoup plus que les autres, comme plus neuf, moins utilisée. Je tire sur la poignée frénétiquement, mais tiroir s'ouvre à peine.... Les cartes qu'il contient se comptent sur les doigts d'une seule main...

    J'éclate je n'en peux plus, je tombe sur mes genoux et je pleure.
    A travers mes yeux pleins de larmes, les tiroirs semblent danser autour de moi. Je pleure de honte et de regret, en répétant fort : "Personne ne doit savoir l'existence de cette pièce". "Personne ne...."

    Une main mouillée me secoue l'épaule. "Réveille-toi" me dit ma femme. "Je faisais ma toilette et je t'ai entendu crier. De quelle pièce parlais-tu ?"
    Je la regarde longuement et lui dit : "rien, ce n'est rien, j'ai fait un mauvais rêve...un cauchemar...certainement...".


    Allah, dans le Saint Coran nous dit (Sourate 18 Verset 45/49)

    45. Et propose-leur l'exemple de la vie ici-bas. Elle est semblable à une eau que Nous faisons descendre du ciel; la végétation de la terre se mélange à elle. Puis elle devient de l'herbe desséchée que les vents dispersent. Allah est certes Puissant en toutes choses!

    46. Les biens et les enfants sont l'ornement de la vie de ce monde. Cependant, les bonnes oeuvres qui persistent ont auprès de ton Seigneur une meilleure récompense et [suscitent] une belle espérance.

    47. Le jour où Nous ferons marcher les montagnes et où tu verras la terre nivelée (comme une plaine) et Nous les rassemblerons sans en omettre un seul.

    48. Et ils seront présentés en rangs devant ton Seigneur. ‹Vous voilà venus à Nous comme Nous vous avons créés la première fois. Pourtant vous prétendiez que Nous ne remplirions pas Nos promesses›.

    49. Et on déposera le livre (de chacun). Alors tu verras les criminels, effrayés à cause de ce qu'il y a dedans, dire: ‹Malheur à nous, qu'a donc ce livre à n'omettre de mentionner ni pêché véniel ni pêché capital?› Et ils trouveront devant eux tout ce qu'ils ont oeuvré.
    Et ton Seigneur ne fait du tort à personne.
     
    Par Bouchra - Publié dans : petite histoires et Sagesses

     

     

     

    L'Imam Abdallah Ibn Almoubarak rapporte: 

    Je me rendis à la ville sainte pour accomplir le pèlerinage et visiter la tombe du prophète 
    <shapetype coordsize="21600,21600" filled="f" id="_x0000_t75" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" stroked="f" style="font-size: 12px; "><stroke joinstyle="miter" style="font-size: 12px; "></stroke><formulas style="font-size: 12px; "><f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0" style="font-size: 12px; "></f><f eqn="sum @0 1 0" style="font-size: 12px; "></f><f eqn="sum 0 0 @1" style="font-size: 12px; "></f><f eqn="prod @2 1 2" style="font-size: 12px; "></f><f eqn="prod @3 21600 pixelWidth" style="font-size: 12px; "></f><f eqn="prod @3 21600 pixelHeight" style="font-size: 12px; "></f><f eqn="sum @0 0 1" style="font-size: 12px; "></f><f eqn="prod @6 1 2" style="font-size: 12px; "></f><f eqn="prod @7 21600 pixelWidth" style="font-size: 12px; "></f><f eqn="sum @8 21600 0" style="font-size: 12px; "></f><f eqn="prod @7 21600 pixelHeight" style="font-size: 12px; "></f><f eqn="sum @10 21600 0" style="font-size: 12px; "></f></formulas><path gradientshapeok="t" style="font-size: 12px; "></path><lock aspectratio="t" style="font-size: 12px; "></lock></shapetype><shape alt="sallala'u alayi wasalam" id="_x0000_i1025" style="font-size: 12px; width: 24.75pt; height: 24pt; " type="#_x0000_t75"><imagedata src="file:///C:\DOCUME~1\adil\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image001.gif" style="font-size: 12px; "></imagedata></shape>. En chemin, je vis au loin une ombre noire, je m'approchais peu à peu pour me rassurer, c'était une femme vêtue d'une djellaba et d'un khimar en coton de couleur noire. 
    Ibn Almoubarak : Paix et miséricorde d'Allah sur vous.


    La femme : "Salam" (paix et salut)! Parole de la part d'un Seigneur Très Miséricordieux. (Yassin 58)
    سَلَامٌ قَوْلاً مِن رَّبٍّ رَّحِيمٍ

     

     

     

     

     

    Ibn Almoubarak: Qu'Allah vous fasse miséricorde, que faites vous danss cet endroit? 

    la femme : « Et quiconque Allah laisse égarer, n'a plus personne pour le guider. » (Arra'd.33)
    وَمَن يُضْلِلِ اللّهُ فَمَا لَهُ مِنْ هَادٍ

     

     

    Ibn Almoubarak: (J'ai su qu'elle s'était perdue.)… Où allez vous?? 

    la femme : « Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur (Muhammad 
    <shape alt="sallala'u alayi wasalam" id="_x0000_i1026" style="font-size: 12px; width: 24.75pt; height: 24pt; " type="#_x0000_t75"><imagedata src="file:///C:\DOCUME~1\adil\LOCALS~1\Temp\msohtml1\01\clip_image001.gif" style="font-size: 12px; "></imagedata></shape>), de la Mosquée Al-Harâm à la Mosquée Al-'Aqsâ « (Al-issra'.1) 
    سُبْحَانَ الَّذِي أَسْرَى بِعَبْدِهِ لَيْلاً مِّنَ الْمَسْجِدِ

     

     

     

     

     

    الْحَرَامِ إِلَى الْمَسْجِدِ الأَقْصَى الَّذِي بَارَكْنَا حَوْلَهُ لِنُرِيَهَُ

     

     

     

     

     

    مِنْ آيَاتِنَا إِنَّهُ هُوَ السَّمِيعُ البَصِيرُ
    Ibn Almoubarak: «(J'ai su qu'elle avait accompli son pèlerinage et voulait visiter la mosquée sacrée Al-Aqssa à Al-Qouds ). …Depuis combien de temps êtes vous ici??

    la femme : « Trois nuits tout en étant bien portant. » (Maryam.10) 


    ثَلَاثَ لَيَالٍ سَوِيّاً

     

     

    Ibn Almoubarak: Je ne vois pas avec vous de nourriture? 

    la femme : « C'est Lui qui me nourrit et me donne à boire. » (Ach-chou’ara'.79)
    هُوَ يُطْعِمُنِي وَيَسْقِينِ

     

     

    Ibn Almoubarak: Avec quoi faites vous les ablutions?? 

    la femme : « Si vous ne trouviez pas d'eau, alors recourez à une terre pure. » (An-nissa'.43)
    فَلَمْ تَجِدُواْ مَاء فَتَيَمَّمُواْ صَعِيداً طَيِّباً

     

     

    Ibn Almoubarak: J'ai avec moi de la nourriture, voulez vous manger? 

    la femme : « Puis accomplissez le jeûne jusqu'à la nuit. « (Albaqara.187)
    ثُمَّ أَتِمُّواْ الصِّيَامَ إِلَى الَّليْلِ 

     

     

    Ibn Almoubarak: Il nous est permis de manger durant le voyage. 

    la femme : Mais il est mieux pour vous de jeûner; si vous saviez! « (Albaqara.184)
    وَأَن تَصُومُواْ خَيْرٌ لَّكُمْ إِن كُنتُمْ تَعْلَمُونَ

     

     

    Ibn Almoubarak: Pourquoi ne parlez vous pas comme moi?? 

    la femme : « Il ne prononce pas une parole sans avoir auprès de lui un observateur prêt à l'inscrire. » (Qaf.18 )
     يَلْفِظُ مِن قَوْلٍ إِلَّا لَدَيْهِ رَقِيبٌ عَتِيدٌ  مَا

     

     

    Ibn Almoubarak: Quelle genre de personne êtes vous?? 

    la femme : « Et ne poursuis pas ce dont tu n'as aucune connaissance. L'ouïe, la vue et le cœur: sur tout cela, en vérité, on sera interrogé. » (Al-isra'.36)
    وَلاَ تَقْفُ مَا لَيْسَ لَكَ بِهِ عِلْمٌ إِنَّ السَّمْعَ

     

     


    وَالْبَصَرَ وَالْفُؤَادَ كُلُّ أُولـئِكَ كَانَ عَنْهُ مَسْؤُولاً

     

     

    Ibn Almoubarak: Je me suis trompé, veuillez m'en excusez. 

    la femme : « Pas de récrimination contre vous aujourd'hui! Qu'Allah vous pardonne. » (Youssouf.92)
    قَالَ لاَ تَثْرَيبَ عَلَيْكُمُ الْيَوْمَ يَغْفِرُ اللّهُ لَكُمْ

     

     

    Ibn Almoubarak: Voulez vous que je vous porte sur mon chameau jusqu'à que vous rejoignez la caravane?? 

    la femme : « Et le bien que vous faites, Allah le sait. » (Albaqara.197)
    وَمَا تَفْعَلُواْ مِنْ خَيْرٍ يَعْلَمْهُ اللّهُ
    Ibn Almoubarak: (J'ai fais accroupir mon chameau pour qu'elle puisse monter facilement.)

    la femme : « Dis aux croyants de baisser leurs regards ». (Annour.30) 

     يَغُضُّوا مِنْ أَبْصَارِهِمْ  قُل لِّلْمُؤْمِنِينَ
    Ibn Almoubarak: Montez ! … (Lorsqu'elle voulait monter, le chameau s'et enfui et lui a déchiré ses habits.)

    la femme : « Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont acquis. » (Ach-choura'.30) 

     مُّصِيبَةٍ فَبِمَا كَسَبَتْوَمَا أَصَابَكُم مِّن

     

     

    أَيْدِيكُمْ
    Ibn Almoubarak: Patientez. ! … (Lorsqu'elle est montée sur le chameau elle a dit:

    « Gloire à Celui qui nous a soumis tout cela alors que nous n'étions pas capables de les dominer. C'est vers notre Seigneur que nous retournerons. » (Azzoukhrouf.13-14) 

    لِتَسْتَوُوا عَلَىظُهُورِهِ ثُمَّ تَذْكُرُوا نِعْمَةَ رَبِّكُمْ إِذَا اسْتَوَيْتُمْ عَلَيْهِوَتَقُولُوا سُبْحانَ الَّذِي سَخَّرَ لَنَا هَذَا وَمَا كُنَّا لَهُ مُقْرِنِينَ

     

     

    وَإِنَّا إِلَى رَبِّنَالَمُنقَلِبُونَ

     

     



     

     

     

     

     

    Ibn Almoubarak: j’ai pris la laisse de mon chameau et j’ai commencé à crier tout en marchant vite. 

    la femme : « Sois modeste dans ta démarche, et baisse ta voix. « (Loqman.19)

    وَاقْصِدْ فِي مَشْيِكَوَاغْضُضْ مِن صَوْتِكَ

     

     

    Ibn Almoubarak: Je me mis à marcher tout en chantonnât des poèmes. 

    la femme : « Récitez donc ce qui (vous) est possible du Coran. » (Almouzzammil.20)
    فَاقْرَؤُوا مَا تَيَسَّرَ مِنَ الْقُرْآنِ

     

     

    Ibn Almoubarak: Vous avez fait beaucoup de bien, qu'Allah vous récompense de notre part. 

    la femme : « Mais les doués d'intelligence seulement s'en souviennent. » (Albaqara.269)
    وَمَا يَذَّكَّرُ إِلاَّ أُوْلُواْ الأَلْبَابِ
    Ibn Almoubarak: (Après avoir fais un bout de chemin avec elle, je lui demandais si elle avait un mari.)

    la femme : « Ô les croyants! Ne posez pas de questions sur des choses qui si elles vous étaient divulguées, vous mécontenteraient. » ( Almaïda.101) 

     آمَنُواْ لاَ تَسْأَلُواْ عَنْ أَشْيَاء إِن تُبْدَ لَكُمْ تَسُؤْكُمْيَا أَيُّهَا الَّذِينَ

     

     

    Ibn Almoubarak: (Je me suis tu jusqu’à ce que nous avons rattrapés la caravane.) …Connaissez vous quelqu'un dans cette caravane?? 

    la femme : « Les biens et les enfants sont l'ornement de la vie de ce monde. » (Alkahf.46)
     زِينَةُ الْحَيَاةِ الدُّنْيَا  الْمَالُ وَالْبَنُونَ

     

     

    Ibn Almoubarak: (j’ai su qu'elle avait des enfants.) … Que font-ils à la Mecque?? 

    la femme : « Ainsi que des points de repère. Et au moyen des étoiles (les gens) se guident. » (Annahl.16)
     وَبِالنَّجْمِ هُمْ يَهْتَدُونَ  وَعَلامَاتٍ
    Ibn Almoubarak: (J’ai su qu'ils étaient pauvres, alors je me suis dirigé vers les coupoles et les immeubles.) … Nous voilà arrivés aux coupoles, qui recherchez vous??

    la femme : « Et Allah avait pris Abraham pour ami privilégié. » (Annissa'.125) … « Et Allah a parlé à Moïse de vive voix « (Annissa'.164) … « Ô ! Yahyâ, tiens fermement au Livre (la Thora)! (Maryam.12) 

     وَاتَّخَذَ اللّهُ إِبْرَاهِيمَ خَلِيلاً

     

     

    مُوسَى تَكْلِيمًاوَكَلَّمَ اللّهُ 

     

     

     

     

     

    الْكِتَابَ بِقُوَّةٍ وَآتَيْنَاهُ الْحُكْمَيَا يَحْيَى خُذ
    Ibn Almoubarak: (Après les avoir appelés, 3 jeunes ressemblant aux lunes sont venus et se sont assis devant moi et leur mère, puis elle dit:

    « Envoyez, donc l'un de vous à la ville avec votre argent que voici, pour qu'il voie quel aliment est le plus pur et qu'il vous en apporte de quoi vous nourrir. » (Alkahf.19) 

    فَابْعَثُوا أَحَدَكُم بِوَرِقِكُمْ هَذِهِ إِلَى الْمَدِينَةِ

     

     


    أَيُّهَا أَزْكَى طَعَامًا فَلْيَأْتِكُم بِرِزْقٍ مِّنْهُفَلْيَنظُرْ

     

     

    Ibn Almoubarak: (L'un d'eux a acheté de la nourriture et ils me l'ont présentée.) 

    la femme : « Mangez et buvez agréablement pour ce que vous avez avancé dans les jours passés. » (Alhaqqa.24)
     هَنِيئًا بِمَا أَسْلَفْتُمْ فِي الْأَيَّامِكُلُوا وَاشْرَبُوا

     

     

    الْخَالِيَةِ

     

     

    Ibn Almoubarak: Maintenant votre nourriture est pour moi illicite. 

    Les enfants : Pourquoi ô cheikh??

    Ibn Almoubarak: Jusqu'à ce que vous m'informiez au sujet de votre mère. 


    Les enfants : Depuis 40 ans notre mère ne parle qu'avec le Coran de peur qu'elle ne commette un péché et qu'elle encoure la colère du Miséricordieux et ceci depuis sa lecture du verset suivant: 


    « Il ne prononce pas une parole sans avoir auprès de lui un observateur prêt à l'inscrire. (Qaf.18 )
    يَلْفِظُ مِن قَوْلٍ إِلَّا لَدَيْهِ رَقِيبٌ عَتِيدٌ  مَا
    Ibn Almoubarak: Gloire au Capable de ce qu'Il peut faire…. »Telle est la grâce d'Allah qu'Il donne à qui Il veut. Et Allah est le Détenteur de l'énorme grâce. (Alhahid.21)

     

     

     

     

     

    ذَلِكَ فَضْلُ اللَّهِ يُؤْتِيهِ مَن يَشَاء وَاللَّهُ ذُو الْفَضْلِ الْعَظِيمِ

     

     


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