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    Question

     

     

    Mon beau père veut m’embrasser quand je suis seule à la maison, il touche mes seins et mon organe génital aussi par-dessus mes habits. Si je l'arrête  il répand des mensonges contre mon mari. Tous ceux qui sont dans la maison comme mes beaux-frères, mes belles- sœurs et leurs alliés vont croire que mon mari n’obéit pas à son père et ne le respecte pas. Dans ce cas que ferai-je avec lui ? Est-ce que vous proposez une solution à ce problème ?

    Réponse

     

     

    Louange à Allah.  Paix et salut sur Son Prophète.

    Chère sœur,

     

     

    Etant comme vous l’avez mentionné, votre beau-père a commis un acte abominable et a contredit la Fitra, nature saine originelle. Le beau-père est un Mahram de sa belle-fille. Allah Exalté soit-Il dit : « […] ou aux pères de leurs maris […] »(Coran24&8260;31)

    C'est-à-dire qu’il est un Mahram pour elle. Il est donc censé préserver l’honneur de son fils et de sa femme et sauvegarder sa dignité non pas souiller leur honneur.

     

    On vous conseille de vous dérober à son regard et surtout  de ne pas restez seule avec lui,Khalwa. Il faut le conseiller et lui faire le rappel, Dhikre, d'Allah.

    S’il continue d’agir de cette façon, vous pouvez le menacer d’informer son fils ou celui qui peut le réfréner par exemple les autorités.

     

    Votre mari doit vous procurer un logement indépendant où vous pouvez vous reposer et vous sentir en sécurité. Il est compris par votre question que vous logez avec la famille de votre mari. Si c’est le cas, vous avez droit de lui demander de vous procurer un foyer séparé car cela peut résoudre en partie le problème. Mieux c'est une obligation s'il en résulte ce que vous avez mentionné de votre résidence avec votre beau-père.

     

    Et Allah sait mieux. 

     


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    Question

    Au Nom de Dieu le Clément le Miséricordieux.

    Je voudrais vous poser une question qui m’a beaucoup préoccupé dans ma vie. Depuis de longues années, mon père tient un commerce où il vend des crucifix et des images du Messie — paix sur lui — et de la Vierge Marie près du Saint-Sépulcre dans le vieux quartier de Jérusalem. Je précise que nous sommes tous musulmans et ne croyons pas en ces choses, qui sont des choses traditionnelles ou touristiques au même titre que les autres articles que nous vendons. Cette activité relèverait-elle de l’évangélisation même involontairement ? Notre nourriture, nos vêtements et notre logement seraient-ils par conséquent illicites depuis des années ? Prière de m’éclairer et soyez-en rétribué.

    Réponse de Sheikh `Abd Al-Fattâh `Âshûr

    Au Nom de Dieu, et que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur le Messager de Dieu.

    Votre perception de la situation est tout à fait juste. Il n’est pas permis pour votre père de vendre ces crucifix et ces images. Tout argent acquis par le biais de telles ventes est illicite, fût-ce volontairement à des fins d’évangélisation ou non. Cependant, la question laisse entendre que d’autres articles étaient vendus dans votre commerce. Dans ce cas, de l’argent licite se serait mêlé à de l’argent illicite. Vous pouvez estimer l’argent acquis par la vente de ces crucifix et de ces images et en débarrasser votre fortune en en faisant don à des œuvres caritatives. Certes, Dieu est Bon et Il n’agrée que ce qui est bon, tout comme l’aumône ne vaut que par de l’argent licite. Mais il demeure préférable de faire don de cet argent plutôt que de le dilapider.

    Enfin, puisse votre père cesser de vendre ce genre d’articles et se contenter de vendre les autres marchandises, afin que votre argent soit licite, que votre nourriture soit licite et que Dieu bénisse ce dont Il vous a pourvu. Que Dieu vous apporte Son aide et qu’Il vous accorde une provision bonne et bénie.

    Et Dieu est le plus Savant.

     

    P.-S.

    Traduit de l’arabe du site islamonline.net.

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  •  Face à la guerre qui ne dit mot consent, face à la guerre qui ne dit que des mots condescend. Curieusement, un seul mot d’ordre ; trois résonances cependant :

    Droits de l’homme.

    Droit des hommes.

    Hommes droits.

    Droits de l’homme. On en appelle au respect des Droits de l’homme, à la justice internationale, on dénonce le crime contre l’humanité, étrange singulier. On mélange pêle-mêle les images, cohue d’une indicible réalité, génocide, shoah, carnage. Le sang ne sera jamais de l’eau, il ne purifie aucune terre. Le sang nourrit la terre sombre, germe de mort portant la vie en sa négation.

    On manifeste au nom du Droit international, au nom de l’humanité, d’un principe universel. On oublie que ces mêmes "Droits" sont des armées pour les puissants et des mots pour les faibles. La justice n’a de sens que pour celui qui l’exerce à son profit. Pour l’opprimé elle ne signifie rien, mais a tant de valeur. Le droit n’est pas à la victime mais au coupable, le loup l’enseigna à l’agneau. Le bourreau est un tueur qui bénéficie de la légalité, il ne cesse donc de tuer. Le mal est proportionnel à la force et à l’impunité. Le fort n’a jamais défendu le faible, il l’exploite ou le massacre. Les opprimés ne connaissent la paix et la sécurité que lorsque les seigneurs du temps s’effondrent sous le poids de leur masse. Alors, les victimes deviennent à leur tour des oppresseurs, les tyrans naissent du sein des sacrifiés. Le sang versé enfante des monstres, chimères de vengeance et de violence.

    Ces droits que nous invoquons sont ceux des hommes qui les bafouent ; des armes entre leurs mains, des lames à nos gorges. Demander à l’assassin de ne pas tuer, quelle insulte à la dignité. Exiger des complices qu’ils dénoncent est au combien puéril. Sommes nous des enfants que nous ayons besoin de faire la ronde, main dans la main, à quand une chanson pour la Palestine. Et déjà l’impudeur de la charité et de la compassion médiatisée. Attendons-nous la justice de la part de l’injuste, la vérité de la part du menteur, la raison de la part du fou. Rien de juste, de vrai ou de raisonnable en cela.

    Quelle impuissance nous domine au point que nous implorions le secours du maître. Tel est l’esclave qui ne connaît de soutien qu’en celui qui l’exploite et l’écrase.

    La communauté internationale aurait donc remplacé la Communauté.

    Prenons garde, ce n’est pas nous qui médiatisons ces événements, insupportables euphémismes. Prenons garde à n’être point instrumentalisés par l’entremise des médias. Prenons garde à ne pas défendre une cause juste par des voies fausses. A réclamer l’application du bien à qui engendre en réalité le mal. A ne pouvoir penser en dehors de la dialectique impériale. A n’être qu’un rouage de la machine inexorable.

    Droits des hommes. On en appelle à l’humanité. L’émotion est exploitable et exploitée. Elle a de particulier, subtile grâce, de soulever les masses puis de les abandonner, sans laisser de trace. L’émotion est l’essence des médias, pas de restriction, les stocks sont inépuisables. Plus les foules s’indignent, plus elles réagissent et plus ceux qui les instrumentalisent se réjouissent. Ils savent que cette énergie est investie à perte ; comme une dérivatif de l’action, l’émotionnellement correct. Nous pouvons toujours clamer le respect des droits fondamentaux, c’est un droit fondamental.

    Ailleurs, on vendange au souk les paysans, à plein camion, et les déverse aux manifestations spontanées des capitales. Ceux qui font le décompte de notre émotion se réjouissent de la réussite des opérations : tant de haine canalisée, tant d’envie de tuer anéantie, tant d’espoirs maîtrisés, magie et force des slogans.

    Nous voila réunis, satisfaction primaire du nombre, sécurisation instinctive, chaleur qui apaise nos corps et nos âmes. En tête, des politiques, des syndicalistes, des philosophes, des penseurs, derrière, la foule des anonymes, nous. En ces manifestations de la démocratie tous sont rassemblés, rassurés, unis, mais l’ordre de présentation persiste, représentations. Faudrait-il que nous arborions un keffieh comme d’autre leur blanche chemise sur tous les charniers du monde. Dites-moi, qu’ont ils changé ces philosophes, ces donneurs de leçons, si ce n’est leur propre compte. La représentativité n’est que la représentation de soi même, la mise en scène de son ego. Illusions que le printemps balaiera, ne resteront que quelques noms, quelques mots, des lambeaux de tissu noir et blanc accrochés aux branches de nos consciences.

    Et demain, parce qu’il y aura toujours des lendemains, faute d’avoir dénoncé les vrais coupables, eux tous, nous tous. Faute d’avoir défendu de vrais idéaux il en sera comme il en était. Jusqu’à quand ? Jusqu’au prochain massacre, entre deux tueries ordinaires, jusqu’à la prochaine vague d’émotion.

    Voyeurisme intolérable, pornographie de l’information hard live, regarder en boucle l’agonie. Comble de la superficialité se souhaiter la bonne année ainsi qu’à tous les palestiniens, écoeurement de la banalité. Nous ne sommes pas tous des Palestiniens, pas plus que nous n’étions des Juifs Allemands. Nous sommes des nantis, ayant des droits, celui de vivre et de manger, de travailler et de sacrifier quelques week-ends à une juste cause.

    Quelle trouble solidarité ! Leur souffrance serait-elle une caution de notre confort ? Leur résistance donnerait-elle du sens au vide de notre bien-être matériel ? Vivrions-nous là par procuration un héroïsme disparu de nos factures ? Un vent de liberté, un souffle de jihâd rafraîchissant la sécheresse de nos meublés. De la vie insufflée par la mort, étrange paradoxe, impudeur, association mensongère. Je ne suis pas un Palestinien, je suis son frère, lui souffre, moi pas.

    Je m’interroge : Qui l’emporte ? La force du complot ou la lâcheté de ceux qui tournent le dos ? Où commence le cynisme et où s’arrête-t-il ? A qui sert cette cristallisation ? A quoi sert cette exploitation de symboles accumulés ? Des interrogations entraînant un sombre dégoût, un âpre désarroi. Du bruit, de la fureur masquant notre trouble métaphysique. Des questions qui dérangent ? Il sera banni celui qui trouble la fête. Désigner les objets réels avant de les combattre. Désigner les vrais coupables et non ceux que la vindicte populaire montre du doigt. Désigner les vrais enjeux quelques soient les implications de nos intérêts et de nos égoïsmes.

    Dans l’enthousiasme et l’indignation y a-t-il encore un temps pour la réflexion.

    Hommes droits. Qui appelle à la rectitude ? On convoque les intellectuels pour défendre la paix. On ne dénonce pas une guerre, on la gagne ou on la perd.

    Que sont les mots face aux armes si ce n’est des aveux d’impuissance. Que sont les mots lorsqu’ils défendent une cause juste avec des arguments faux. Les mots n’ont d’autres poids que celui du vent lorsqu’ils ne plaident avec justesse. Que tous les intellectuels, les buveurs de mots, les plumes noires à force d’encre, que tous s’unissent sur le discours actuels, que tous invoquent ce Droit plus que divin, cette justice révérée des hommes… tant de fracas et tant d’éclat n’auront aucun effet. Lorsque le mur s’effondra il n’y avait que des invités. Un mirage n’engendre jamais de réalité.

    Comme Moïse du sein d’Israël sous le joug de Pharaon, un jour, grain de sable dans le désert, un Prophète est né qui seul s’est dressé. Qui, seul, a refusé les alliances. Qui, seul, a porté le discours de Dieu Seul. Qui, seul, a suivi une autre voie. Qui, seul, a voulu un autre monde. Si parfois dans son désarroi, en ce qui lui semblait une impossible mission, il s’abaissait à ne serait-ce que caresser l’idée d’un accommodement, alors Dieu le rappelait à l’ordre, sèchement. Il n’y a pas de faiblesse qui ne soit compromission Il n’y a pas de mission qui ne soit pour Dieu, en Dieu, par Dieu.

    Puis, nous le savons mes frères, il n’y a pas d’idéal qui ne soit trahi. Par la guerre nous avons conquis, par la force nous avons humilié, par la loi des hommes nous avons asservi les hommes Qui n’a pas de mémoire n’a pas d’Histoire. Amnésie sélective dit-on ; aurions nous été les représentants de Dieu sur cette Terre, qu’aurait donc eu Dieu comme argument pour nous en retirer le gouvernement. Et l’Andalous, et les Balkans, les avons-nous conquis ou perdus ? Et l’Afghanistan…qui se souvient ? A présent, encore, réclamerions-nous le droit divin pour cette terre martyre ? N’est-ce point là l’argument de l’occupant ?

    A "Oumma" le débat de la semaine portait sur le sens de la prédestination, il n’y a là, je crois, aucune coïncidence. Il fut d’une seule opinion répondu que l’homme est libre, il n’y a là, je pense, aucun hasard. Nul ne semblât mettre cette réflexion en rapport avec les événements de cette fin d’année ; comme une censure collective, une évacuation de Dieu hors champ. Ce qui se passe ici bas est une affaire d’hommes, de méchants et de bons.

    Elle sera donc résolue par les hommes, au nom de principes humains, des droits de l’homme, de la justice humaine, de la lutte contre le crime de l’humanité…Dieu, pour nous les musulmans, semble occulté, sauf à l’invoquer, imprécations ou supplications. Face à l’horreur et à la puissance, face à l’impuissance de nos sentiments, le voici évacué de la scène, nécessairement. Ce dieu que nous ne concevons qu’en fonction de notre propre conception de ce qui est bien et mal est momentanément mis à l’écart, il reviendra quand tous ira mieux …ou pire.

    En réalité. Dieu gouverne ses possessions dans le bien et pour le bien mais nous n’en n’avons que peu de science. A cette fin, il utilise le mal comme un repoussoir. Il repousse les hommes par les hommes et aucune injustice ne perdure tout comme aucune justice ne dure faute d’homme pour la soutenir.

    Que demain une armée d’hommes et de femmes assoiffés de Dieu et de Sa vérité se lève et que tous marchent vers ce lieu, de toutes parts, et qu’il en soit alors le centre. Que des millions d’âmes nues se dressent et ainsi avancent, quelle armée s’y opposera, quelle terre les rejettera ? Puis, dites-moi mes frères, qui prendra alors le pouvoir ? Quel droit fera-t-il régner ? Quel sombre ordre imposerons-nous alors ? Faut-il encore rappeler quels despotes gouvernent les pays de musulmans et combien d’autres guettent l’occasion. Quel idéal défendent nos réalités ? Pousserions-nous la roue d’un tour, qu’inexorablement elle écraserait alors l’autre, lui en bas et nous en haut.

    Il y a des vérités que nous ne voulons pas entendre : serions nous un peuple de victimes et eux de bourreaux. Dieu repousse les hommes par les hommes. Non pas le mal par le mal, mais le mal par moins de mal et moins de bien par plus de mal. Mais jamais il ne repousse le bien par le mal. Où sont donc les hommes de bien ? Où sont les porteurs de la vérité ? Où sont ceux qui ne veulent aucun pouvoir ? Où sont ceux qui refusent la vengeance ? Où sont ceux qui honorent le vaincu ? Où sont les hommes et les femmes de bonne volonté, ceux qui ne veulent rien de ce monde mais tout de l’autre ? Où sont les hommes droits ?

    Si je refuse de marcher au pas d’une armée sans combats, de béatifier les simplismes en nos prières collectives ; aurai-je été de ceux qui fuit ou tremblent ?

    Défendre une cause juste n’est pas toujours la défendre avec justesse. Défendre les droits de l’homme ne m’engage que dans la rue, défendre les Droits de Dieu m’engage dans ma vie. Le Droit de Dieu est autre, qu’ont donc les musulmans à invoquer d’autres dieux, d’autres droits. Le Droit de Dieu s’exerce contre celui qui le professe, il impose sans contrepartie. La vraie noblesse n’est pas richesse. La vraie grandeur n’est pas puissance. La vraie parole n’est pas mots mais action véridique.

    Il y a tant de vérité dans le désespoir, il y a tant d’espoir dans la vérité. Un jour des ténèbres surgit la lumière.

    Or, Dieu ne change la situation d’un peuple que lorsqu’il a modifié lui-même ce qui le caractérisait. L’on voudrait que les ténèbres soient lumières, aucun vœu ne brise l’ordre des choses. Si la facilité suit la difficulté c’est que dans l’ordre des choses le mal précède le bien. Je vis et je vois, je témoigne de mon cœur et de ce que j’examine. Je ne veux pas blesser, juste éveiller. Je ne veux ni condamner ni blanchir, il y a tant d’ombres et de lumières mêlées. Je veux dire en toute sérénité que la vérité nous échappe si nous ne prenons pas le temps de la réflexion, le temps d’intelligence qui fait d’une action un acte.

    Dr Al ’Ajami


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    Question

     

     Que doit faire l'épouse si son mari lui demande d'abandonner sa profession, étant donné qu'il subvient à tous ses besoins - vitaux ou autres - et qu'il lui a procuré une domestique pour l'aider à faire le ménage ? Il est à noter qu'avant leur mariage, il l'avait avertie qu'il pourrait, à n'importe quel moment, lui interdire de travailler. De son côté, la femme, qui est médecin, tient à son travail, sous prétexte qu'elle porte le voile en travaillant et que d'après l’Istikhara, prière de consultation , il vaut mieux qu'elle poursuive son travail . Quel est le verdict de la Chariâ dans ce cas, en prenant en considération que le mari n'est nullement satisfait de sa femme à cause de son travail ?

    Réponse

     

    Louange à Allah.  Paix et salut sur Son Prophète.

    Cher frère,

     

     

    Selon les règles de la Chariâ , la femme doit obéir à son mari tant qu'il lui ordonne de faire le convenable , elle ne doit pas sortir de la maison , que ce soit pour aller au travail ou dans un autre endroit, sans sa permission, sauf s'il y a nécessité.

    Sur ce, il faut que cette femme  obéisse à son mari et quitte son travail, surtout qu'elle n'a pas mis ce travail comme condition que le mari doit remplir. Bien plus, il paraît que le mari ait mis comme condition le fait qu'il peut lui interdire de travailler à n'importe quel moment , si c'est vrai  elle est plus engagée à lui obéir .

     

    D'autre part, la raison pour laquelle son mari lui interdit de travailler ne doit nécessairement pas être le fait qu'elle porte le voile ou non, il peut avoir d'autres motifs valables, tels que la jalousie. Elle doit lui obéir, même si aucune des raisons citées ne justifie son ordre. Nous rappelons à cette femme que son obéissance à son mari est un acte culturel qui la rapproche d'Allah le Très-Haut. Dans un Hadith rapporté par l'Imam Ahmed d'après Abderrahmane Ibn Awf, qu'Allah soit satisfait de lui, le Prophète, Son mari lui demande d'abandonner sa profession, a dit : "Lorsque la femme accomplit ses cinq prières obligatoires, jeûne son mois [Ramadhan], préserve sa chasteté et obéit à son époux, on lui dira : entre au Paradis par la porte que tu désires."  

    Nous conseillons cet époux d'être patient et sage, de recourir au dialogue pour convaincre sa femme et d'éviter tout ce qui mène à la discorde, pour prévenir les mauvaises conséquences.

     

    Et Allah sait mieux. 

     

     


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    Se raser les parties privées, la poitrine, les jambes...
     
    Proposé par Mouhammad Patel le Vendredi, 01 Février 2002

    Se raser les parties privées, la poitrine, les jambes...
     

    Se raser les parties privées, la poitrine, les jambes...

    Question: Un musulman (homme) doit se raser les parties intimes et les aisselles. Est ce que cela concerne aussi les poils qui se trouvent autour de l'anus ?

     


    Réponse: Il est rapporté du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) dans un certain nombre de Hadiths authentiques, que le rasage du "Ânah" fait partie de la "Fitrah"(nature primordiale et profonde) de l'être humain. On considère généralement que le terme "Ânah", en arabe, désigne les poils du pubis. Néanmoins, selon Abou Abbas Ibn Souraydj r.a., ce terme désignerait également les poils qui poussent autour de l'anus. C'est justement en considérant ce sens proposé par Ibn Souraydj r.a. que l'Imâm An Nawawi r.a. écrit dans son commentaire du "Sahîh Mouslim" qu'il est recommandé ("Moustahab") de raser aussi bien les poils du pubis que ceux qui se trouvent autour de l'anus (Réf: "Charh Mouslim" - Commentaires du Hadith N°378).

    Néanmoins, Ach Chawkâni r.a., dans son "Nayl oul Awtâr", remet en question cet avis de l'Imâm An Nawawi r.a. : Il affirme ainsi que l'établissement du caractère recommandé("Sounnah" ou "Moustahab") de cette pratique doit reposer sur un argument (valide). Il ajoute ensuite qu'il n'a pas connaissance d'un quelconque rapport évoquant que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) ou les Compagnons (radhia Allâhou anhoum) se rasaient cette partie du corps. (Réf: "Nayl oul Awtâr" - Volume 1 - "Bâb sounanil fitrah")


    Question: Concernant la partie avant (où se trouve le sexe), doit on entièrement raser depuis le nombril, ou uniquement la partie la plus fournie (celle plus proche du sexe) ?

    Réponse: En principe, ce qui est enseigné en Islam à l'homme et à la femme, c'est d'enlever les poils qui se trouvent sur et autour des parties privées (pubis). Il est vrai que certains savants de l'école hanafite ont émis l'avis qu'il serait bien de retirer également les poils qui se trouvent un peu plus haut, c'est à dire depuis le nombril ("Al Halâl wal Harâm" de Cheikh Sayfoullâh, qui cite "Fatâwa Hindiya" - Volume 5 / Page 358. Il semblerait également que le savant indien Cheikh Achraf Ali At Thanwi r.a. a évoqué ceci dans son ouvrage "Behishti Zewar"), néanmoins je n'ai pu trouver aucun argument pour soutenir cet avis dans les références hanafites.


    Question: Que dit l'Islam a propos du rasage des jambes pour les hommes, est-il conseillé ou non ? Qu'en est-il des poils du torse ? peut on les raser ?

    Réponse: Une question assez similaire a été posée à Cheikh Al Mounadjid. Dans sa réponse, ce dernier souligne que les poils qui se poussent sur les jambes ou la poitrine n'ont pas fait l'objet d'une quelconque prescription ou recommandation dans nos références premières ("maskoût anhou"). C'est pourquoi, chacun est libre d'agir comme il veut: S'il désire raser ces parties du corps, il peut le faire.

    De même, la question de savoir s'il est permis à l'homme de se raser les jambes a été posée à Cheikh Al Hanoûti. Il a également répondu que cela était permis, à condition que l'homme qui agit ainsi ne le fait pas avec l'intention de se donner une apparence et une attitude qui sont généralement adoptées par les femmes…

    Wa Allâhou A'lam !

    Et Dieu est Plus Savant !



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