•  Question :


    J'étais en débat avec un athée, et nous sommes arrivés à parler de la polygamie. Il ne comprenait pas plusieurs points. Il m'a affirmé les points suivants :
    "La polygamie montre le manque d'équité de l'islam : l'homme a le droit de se marier avec plusieurs épouses, alors que la femme, elle, n'a pas le droit de prendre plusieurs maris."
    "Et puis, dans l'islam, qui est-ce qui choisit ? Est-ce l'homme qui se choisit une femme, ou bien la femme qui se choisit un homme ? Quand l'homme a le droit d'avoir plusieurs femmes mais la femme ne peut avoir plusieurs maris, je ne suis pas certain que la femme ait le droit de se choisir un mari".
    "De plus, comme le mari polygame ne doit pas avoir des relations intimes avec toutes ses épouses en même temps, il y a en a forcément un bon nombre qui devront accepter que leur mari n'est pas vierge lors de leurs première relation sexuelle." 

    Que répondriez-vous à ces questions ?

    -
    Réponse :
    1- "L'homme a le droit d'avoir plusieurs épouses. Et la femme, elle, a-t-elle le droit d'avoir plusieurs maris ?"Qu'un homme ait plusieurs épouses, cela s'appelle en fait la polygynie (qui est une des formes de la polygamie). Et qu'une femme ait plusieurs maris, cela s'appelle la polyandrie (qui est une autre forme de polygamie).

    Nous allons, s'il plaît à Dieu, traiter ces quatre points un par un :

     

    Dans l'Arabie pré-islamique, une certaine forme de polyandrie avait cours, comme l'a rapporté Aïcha (Sahîh ul-Bukhârî et Sunan Abî Dâoûd). Aujourd'hui encore, certains peuples du monde ont recours à cette pratique : un reportage existe à ce sujet dans le magazineGéo (n° 94, décembre 1986, pp. 166-183) à propos d'un mariage polyandrique dans un village d'une région du Népal : la jeune femme se marie en même temps avec cinq maris.

    L'islam n'autorise pas la polyandrie. Il y a à cela, entre autres raisons, celle, évidente, du problème de la filiation. En effet, on ne saurait pas, alors, de quel mari est l'enfant que porte la femme. (Selon l'article de Géo sus-cité, la tradition locale dans cette région du Népal a résolu le problème en accordant à l'aîné des maris la paternité.) On pourrait me dire que les test de paternité par ADN permettent aujourd'hui de l'établir. Mais il est facile de comprendre pourquoi ce n'est pas une solution : premièrement, de nombreux maris refuseraient de s'y soumettre. Deuxièmement, l'islam est une religion qui est destinée à l'humanité tout entière : les test d'ADN ne sont pas disponibles dans des villages reculés de continents peu développés.

    -
    2- "Et puis, dans l'islam, qui est-ce qui choisit ? Est-ce l'homme qui se choisit une femme, ou bien la femme qui se choisit un homme ?"

    Ils se choisissent tous les deux, puisque si l'homme peut proposer le mariage à une femme, la femme peut tout à fait proposer le mariage à un homme, comme cela est bien connu de la femme étant venue se proposer en mariage à l'époque du Prophète (sur lui la paix) (rapporté par al-Bukhârî). De plus, il faut ajouter que, En effet, d'après l'avis qui semble juste (assahh), en islam, le père ne peut contraindre sa fille à se marier avec quelqu'un si celle-ci n'est pas consentante. Et ce même si cette fille n'avait jamais été mariée auparavant ("bikr bâligha"). Deux cas sont ainsi rapportés qui montrent deux femmes venir se plaindre au Prophète (sur lui la paix) du fait que leur père les avait mariées contre leur gré : l'une de ces femmes avait, auparavant, déjà eu un autre mari, l'autre n'avait jamais été mariée avant cela (elle était donc bikr bâligha). Dans les deux cas le Prophète leur donna le choix d'annuler le mariage. (Le premier cas est rapporté par al-Bukhârî, n° 4845, ainsi que par Abû Dâoûd ; le deuxième est rapporté par Abû Dâoûd, n° 2096, et a été authentifié par Ahmad Shâkir et al-Albânî.) Al-Bukhârî lui-même est de cet avis, qui écrit : "Lâ yunkih ul-abu wa ghayruhû al-bik'ra wa-th-thayyiba illâ bi ridhâhâ" (Al-Jâmi' us-sahîh, kitâb un-nikâh, bâb n° 42 et n° 43).

    -
    3- "La polygamie entraîne le fait que le mari ne sera plus vierge au moment où ils se mariera avec une deuxième épouse" :

    Mais, en islam, ce n'est pas un objectif institué qu'au moment de la première relation avec son partenaire légitime, on n'ait jamais eu de relation intime avec quelqu'un d'autre. Et cela est valable pour l'homme comme pour la femme. Car sinon cela voudrait dire que les femmes veuves et divorcées ne devraient plus jamais se remarier. Or ce n'est pas le cas. Le Prophète (sur lui la paix), pour ne prendre que cet exemple, n'a connu qu'une seule épouse vierge, toutes les autres étaient soit veuves soit divorcées.

    Bien sûr, si un homme veut prendre pour épouse une demoiselle vierge, c'est son choix. Mais une femme peut aussi vouloir prendre comme époux un jeune homme qui n'avait jamais eu de relation intime auparavant.

    Par contre ce qui est un objectif institué en islam c'est que, homme et femme, on doit s'abstenir des relations intimes en dehors du cadre autorisé(az-zinâ).

    On pourrait me dire : oui, mais pour l'homme il n'y a rien de modifié, tandis que chez la femme il y a quelque chose de changé au niveau corporel interne. Que pouvons-nous y faire, c'est une différence constitutionnelle qui existe entre hommes et femmes, comme la barbe, etc.

    -
    4- "Pourquoi le Coran a-t-il institué la polygynie ?"

    Il faut savoir que ce n'est pas l'islam qui a inventé la polygynie. Elle existait déjà bien avant la révélation du Coran au Prophète Muhammad (sur lui la paix), et elle existe toujours aujourd'hui chez des gens qui ne se réfèrent aucunement à l'islam. Le cas des Mormons est bien connu aux Etats-Unis (vous avez d'ailleurs entendu parler comme moi du procès qui est fait actuellement outre-Atlantique à un Américain mormon époux de cinq femmes). De même, en Afrique, la polygamie est pratiquée chez des musulmans mais aussi chez des animistes. L'islam n'a donc pas inventé la polygynie. Par contre c'est vrai qu'il l'a autorisée, et il l'a limitée (4 épouses au maximum), de même qu'il y a institué des conditions, notamment celle-ci : l'homme doit être rigoureusement juste envers toutes ses épouses (sur le plan des dépenses financières, sur le plan du partage des nuits à passer chez chaque épouse, etc.).

    Pourquoi l'islam l'a-t-il quand même autorisée, me direz-vous ? Les règles de l'islam sont destinées à toute l'humanité, à toutes les époques jusqu'à la fin du monde, et donc à diverses circonstances. Or, voici un exemple où il vous apparaîtra facilement pourquoi l'islam a, dans le cadre des conditions citées ci-dessus, gardé permise la polygynie : en cas de guerre où un grand nombre d'hommes seraient morts, que faire ? Laisser un grand nombre de femmes sans mari ?

    Enfin, il faut savoir qu'en islam, le mariage étant non pas un sacrement mais un contrat entre deux êtres consentants, il est certains mujtahids qui précisent qu'il est tout à fait possible que la femme stipule comme condition, lors de son mariage, que son mari ne prendra pas de deuxième épouse. Certaines autres conditions formulées à l'occasion du mariage ne sont pas certes valables (car contredisant l'objectif même du mariage – maqsûd ul-'aqd –, ou contredisant la règle de fonctionnement établie dans les sources –stipuler par exemple comme condition que c'est l'épouse qui surviendra aux besoins financiers du mari –) (lire notre article au sujet des conditions stipulées lors d'un contrat) ; cependant, d'après certains mujtahids, celle-ci est, elle, valable, et le mari ne peut alors pas prendre de deuxième épouse. Ahmad ibn Hanbal est de cet avis, à cause d'un hadîth qui affirme que (ce genre) de conditions stipulées dans le contrat de mariage sont de celles qui méritent le plus d'être respectées : "Celle des conditions qui mérite le plus d'être remplie est celle par laquelle les relations intimes ont été rendues licites" [= "celle qui a été stipulée lors du contrat de mariage] (al-Bukhârî, 2572, at-Tirmidhî, 1127, an-Nassâ'ï, 3281, 3282, Abû Dâoûd, 2139). Après avoir rapporté ce hadîth, at-Tirmidhî a relaté la divergence qui existe entre certains mujtahids sur le sujet : s'il a été stipulé comme condition que le mari ne fera pas sortir son épouse de la ville de celle-ci, cette condition est valable et l'épouse peut en exiger le respect ; d'après d'autres mujtahids cela n'est pas valable (Jâmi' ut-Tirmidhî, n° 1127). Ibn Taymiyya a parlé du fait que Ahmad permette que l'épouse stipule comme condition que le mari ne l'emmènera pas en voyage avec lui, ou qu'il ne la déplacera pas de sa demeure, ou qu'il ne prendra pas de seconde épouse (Al-Qawâ'ïd un-nûrâniyya al-fiqhiyya, p. 212).

    Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

     


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    Question

     

     

    Les passeports de certaines femmes récemment converties à l'Islam renferment des photos où ces femmes n'étaient pas encore voilées car elles s'étaient procurées ces passeports avant d'adopter l'Islam .Elles les emploient toujours, malgré la présence de ces photos, et les présentent à certains organismes, si le besoin l’exige. Quel est le verdict de la Charia concernant la présentation de ces passeports aux divers organismes ? En prenant en considération que le gouvernement de ce pays ne permet pas aux femmes de présenter des passeports avec des photos où elles portent le voile, peut-on considérer ce cas comme une nécessité ? Ces femmes peuvent-elles présenter de tels passeports au cas où il leur est demandé de le faire ?

    Réponse

     

     

    Louange à Allah.  Paix et salut sur Son Prophète.

    Chère sœur,

    Il est interdit à la femme de présenter à des hommes Non-Mahrams sa propre photo où elle ne porte pas le voile, que cette photo soit dans un passeport ou non.

    En effet, il incombe à la femme de cacher ses atouts conformément au verset suivant : " Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté et de ne montrer de leurs atouts que ce qui en paraît "  (Coran 24 / 31)

    Les sœurs en question doivent œuvrer à se procurer d’autres passeports que ceux qui contiennent leurs photos où elles n'étaient pas encore voilées. Si elles ne le peuvent pas, Allah n’impose à aucune âme une charge supérieure à sa capacité. Mais elles ne doivent montrer ses passeports à des hommes Non-Mahrams qu'en cas d'extrême nécessité. Allah dit : " Alors qu’Il vous a détaillé ce qu’Il vous a interdit, à moins que vous ne soyez contraints d’y recourir. "  (Coran 6 / 119)

    Et Allah sait mieux.


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    Question

     

     

    Mon cœur est sur le point de se fendre. Chaque jour, j'entends mon père dire du mal de moi sans mériter un tel traitement. Il y a beaucoup de gens qui m'ont conseillée d’être très patiente, mais j'ai fini par tomber malade. Le médecin m'a conseillée de ne pas tenir compte de ce que dit mon père chaque jour parce que cela peut blesser mon cœur et nuire à ma santé. Mon père fait tout cela parce que j'ai refusé de me marier avec son ami qui a 40 ans. En effet, je n'ai que 18 ans et je ne suis pas prête pour le mariage. Veuillez m'éclairer et m'indiquer ce que je dois faire.  

    Réponse

     

     

    Louange à Allah.  Paix et salut sur Son Prophète.

    Chère sœur,

     

    En effet, les gens dont vous parlez vous ont donné le meilleur des conseils. Il faut faire preuve de  patience, surtout que c'est votre père qui vous  fait du tort. L'Islam a donné une grande valeur à la patience et en a fait un devoir pour l'homme vis-à-vis de ses (père et mère). Il lui a ordonné donc de bien les traiter, d'être tolérant à leur égard et d'avoir de la patience vis-à-vis de leurs mauvais traitements. Donc, si votre père est tel que vous le décrivez, nous vous conseillons aussi d'avoir de la patience et d'essayer de le détourner d'une telle conduite d'une manière polie et douce.

     

     

    D'autre part, votre père n'a pas le droit de vous marier avec un homme que vous refusez parce que l'avis prépondérant chez les Oulémas est qu'il n'est pas permis au Waliye, tuteur, de la femme vierge qui a atteint l'âge de la puberté, de la forcer à épouser un homme contre son gré. Donc, vous devez essayer de le convaincre de renoncer à ces mauvais traitements en vous aidant de personnes pieuses.

     

    Toutefois si l'homme que votre père vous a choisi est de bonne moralité et attaché à la religion, dans ce cas, qu’est-ce qui vous empêche de répondre à la demande de votre père en l'épousant ? En effet, la simple question de l’écart d'âges entre vous et cet homme ne constitue pas un obstacle au mariage parce que le Prophète, , s'est marié avec Aicha alors qu'elle était beaucoup plus jeune que Lui. Il se peut donc qu'Allah le Très-Haut bénisse ce genre de mariage en gratifiant les deux conjoints de la vie conjugale la plus harmonieuse et la plus cordiale du monde.

     

    De plus, si vous acceptez ce mariage, vous rendrez heureux votre père et de cette façon vous obtiendrez la satisfaction d'Allah, le Très-Haut. D'après Abdallah ibn Omar, qu'Allah soit satisfait de lui, le Prophète, , a dit : « La satisfaction d’Allah est dans la satisfaction des parents […]. » ( At-Tirmidhi ).

     

    Et Allah sait mieux.

     


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    Question

     

    Mon mari pratique les jeux de hasard et nous a criblés de dettes. C’est pourquoi je l’ai abandonné jusqu'à ce qu’il trouve un emploi permanent. Que dois-je faire selon la Chariâ ? S’il trouve un emploi, dois je retourner à lui notamment que j’ai deux enfants de lui, a-t-il des droits sur moi selon la Chariâ ?

    Réponse

     

    Louange à Allah.  Paix et salut sur Son Prophète.

    Chère sœur,

     

    Si votre époux s’adonne aux jeux de hasard, comme vous l’avez décrit , il commet ainsi un acte blâmable.

    La chose la plus importante que nous vous conseillons est d’être patiente avec lui, car la patience a de très bonnes conséquences.

    Nous vous recommandons d’implorer intensément Allah afin qu’Il lui accorde la guidance et la rectitude. Vous devez vous efforcer de le conseiller d’une manière convenable et choisir le moment opportun. Il n’y a aucun mal à ce qu’une autre personne à qui il prêterait une oreille plus attentive le conseille.

     

     

    Vous n’avez pas le droit de lui interdire ses droits sur vous à cause de cette désobéissance. S’il ne pourvoie pas financièrement à vos besoins vous avez alors le droit de vous abstenir de lui obéir jusqu'à ce qu’il vous donne votre droit à la subvention. Les jurisconsultes indiquent que l’épouse peut sortir de la maison sans la permission de son mari, si celui-ci n’assume pas ses responsabilités,

     

    Si par contre il s’acquitte des dépenses obligatoires qu’il vous doit, vous ne devez pas lui refuser ses droits, ni sortir de la maison sans sa permission. Vous devoir alors est de regagner le foyer conjugal.

     

    Vous pouvez demander le divorce mais ne vous hâtez pas de  prendre cette initiative avant de peser le pour et le contre de chaque situation, notamment que vous avez deux enfants.

     

    Nous vous rappelons qu’il est abhorré et non illicite d’utiliser l’argent qui est un mélange de licite et d’illicite.

    Mais si son argent est entièrement illicite, il est interdit de l’utiliser sauf en cas de nécessité, par exemple l’épouse et les enfants ne trouvent pas d’argent licite dont ils pourraient profiter.

     

    Et Allah sait mieux

     


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    Question

     

    Question : salam 3alikoum j'ai un enorme souci il ya un grand manque de dialogue entre mon mari et moi .Enfaite meme si je souhaite discuter avec mon mari lui ne me repon jamais donc a cause de sa maintenant je discute sur msn avec des homme qui eux aussi sont mariأ¨s et biensur en tout bien tout honneur et toujour avec respect .donc je voudrais savoir meme si je discute avec respect est ce haram? barrak allah ou fikoum de me repondrec'est trأ¨s important pour moi d'avoir une reponse asalamou 3alikoum

    Réponse

     

    Louange à Allah. Paix et salut sur Son Prophète.

    Nous vous remercions pour la confiance que vous avez en nous et pour votre souci de vous sauver et de sauvegarder votre mariage. S’il plait à Allah c’est un indice de votre droiture et de votre sincérité. Et nous demandons à Allah de vous raffermir, de vous combler de Sa grâce, de guider votre mari à se comporter avec vous de la meilleure manière et de préserver votre vie de couple.

    Pour ce qui est de votre question, nous vous conseillons d’abord de chercher les causes du manque de dialogue entre vous et votre mari, une fois ces causes déterminées, efforcez-vous à y remédier. Vous pouvez à titre d’exemple, utiliser les bons offices d'une personne sage qui parlerait à votre mari et chercherait à s'informer des causes du problème et tenterait de vous réconcilier. Allah, exalté soit-Il, dit : « … et la réconciliation est meilleure,… » (Coran : 4/128). Il dit également : « Si les deux veulent la réconciliation, Allah rétablira l'entente entre eux. Allah est certes, Omniscient et Parfaitement Connaisseur. » (Coran : 4/35)

    Chère sœur, nous vous mettons en garde contre la discussion via internet ou les messages SMS avec  des hommes autres que vos mahrams, surtout que vous êtes une femme mariée. Car de telles discussions même si elles vous apparaissent saines ouvrent la porte à la tentation et Satan ne ménagera aucun effort pour vous éloigner à petit pas de la bonne voie et vous faire tomber dans l’un de nombreux ses pièges. A ce propos, Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : «Ô vous qui avez cru! Ne suivez pas les pas du Diable. Quiconque suit les pas du Diable, (sachez que) celui-ci ordonne la turpitude et le blâmable. Et n'eussent été la grâce d'Allah envers vous et Sa miséricorde, nul d'entre vous n'aurait jamais été pur. Mais Allah purifie qui Il veut. Et Allah est Audient et Omniscient» (Coran : 24/21) et dit aussi (sens du verset) : « Le Diable est pour vous un ennemi. Prenez-le donc pour un ennemi. Il ne fait qu'appeler ses partisans pour qu'ils soient des gens de la Fournaise. » (Coran : 35/

     


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